Les associations subventionnées en 2011 (Le Monde, le Café pédagogique)
Paru dans Scolaire, Périscolaire, Orientation le mardi 02 juillet 2013.
Le Monde (daté du 3 juillet) recense, à partir du "jaune budgétaire", les subventions versées en 2011 par l'Etat à diverses associations. C'est ainsi que l'Education nationale, a versé 23 millions à la Ligue de l'enseignement, 17,2 à l'UNSS, 6,2 aux PEP (pupilles de l'enseignement public), 4,2 aux CEMEA, 4,1 à l'OCCE, 3,8 aux Francas, 2,8 aux Fauvettes et 2,8 à la FOEVEN (deux organisations de vacances), 1,8 million à "Ingénieur pour l'école", 1,7 à l'entraide scolaire pour ne citer que les plus importantes, puisque, au total, 5 587 associations émargeaient à ce budget.
L'enseignement supérieur subventionne plusieurs organisations de l'enseignement catholique, notamment Formiris et l'Institut catholique (formation des enseignants). Le ministère de la Ville subventionne à hauteur de 5,6 millions le FONJEP (fonds de coopération de la jeunesse et de l’éducation populaire), association qui a "pour but principal de faciliter la rétribution de personnels permanents employés par des mouvements de jeunesse, des associations d’éducation populaire, des organismes de droit privé à but non lucratif concourant à l’action sociale".
Le Café pédagogique a consulté le "jaune budgétaire" et la liste complète des associations subventionnées par le ministère de l'Education nationale. Il note que l'AFL (association française pour la lecture), "mal vue depuis G de Robien, ne bénéficie que de 20 900 euros c'est à dire autant que la Blanquefortoise d'animation (...) ou l'association d'animation du canton de Doudeville (...) Le Secours populaire bénéficie de 210 000 euros, le secours catholique du double (...) L'UNI, une association d'étudiants très à droite touche 120 000 euros quand l'UNL, proche de la gauche, doit se contenter de 30 000." Le Café note encore que RNL (réformons nos lycées), une association qui a pour objet "activitée (sic) principale [le] développement et la promotion des réformes de l'enseignement secondaire français" (selon son site), mais qui est en sommeil depuis l'alternance, a touché 15 000 euros "pour quelque chose qui ressemble à un travail de relations publiques ministérielles".
Le Café donne accès au "jaune budgétaire", ici.