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Philosophie : pourquoi certains enseignants ont l'intention de faire de la rétention de notes...

Paru dans Scolaire le jeudi 20 juin 2013.
Mots clés : Philosophie, Chatel,

"La rétention de notes, pendant 24 heures, est un acte symbolique fort." David Taïeb, professeur agrégé de philosophie au lycée Henri Vogt de Commercy (Meuse), compte bien que le SNES, ou un autre syndicat (il est lui-même à FO, dont il regrette le silence), déposera un préavis de grève pour couvrir cette action qu'il a bien l'intention de mener, seul s'il le faut. "Mais dans d'autres académies, Lille notamment, je sais que des collègues ont le même projet, ils seraient assez nombreux et motivés", déclare-t-il à ToutEduc.

ToutEduc : Vous êtes furieux contre le gouvernement ?

David Taïeb : Furieux, non, mais nous avons l'occasion, avec ce préavis, d'une action qui aura plus de poids que les traditionnelles grèves de 24 h. Nous serons sans doute minoritaires, mais si nous attendons de réunir des AG et qu'elles se prononcent majoritairement, nous ne le ferons jamais. C'est un seuil psychologique important à passer.

ToutEduc : Quelles sont vos revendications ?

David Taïeb : Nous voyons, après nos collègues des autres disciplines, la "réforme Chatel" arriver en terminale et pour l'instant, Vincent Peillon n'a presque rien dit de ses intentions pour le lycée. Nous demandons le rétablissement de la 4ème heure pour les élèves de S et de la deuxième heure dédoublée pour les élèves des séries technologiques. Elles n'ont pas été formellement supprimées, mais laissées à la discrétion du proviseur, et, de fait, supprimées. De plus, ce type de disposition crée des tensions entre les enseignants d'un même établissement puisque l'heure donnée à une discipline est retirée à une autre. Avec les élèves de la voie technologique qui ne sont déjà, le plus souvent, pas très motivés par la philosophie, dans des classes où les effectifs sont importants, plus de 35, cette heure dédoublée est vraiment une nécessité. En "S" le programme est presque aussi chargé qu'en ES, où on a déjà beaucoup de mal à le boucler. En 3 heures, c'est impossible.

David Taïeb a été journaliste à ToutEduc.

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