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Vie lycéenne, PEDT, Refondation : plusieurs associations attirent l'attention sur la prise en compte de tous les enfants

Paru dans Scolaire, Périscolaire le lundi 20 mai 2013.
Mots clés : CAPE, ATD, FCPE, FNAREN, FNAME, UNICEF, DEI

Le CAPE s'étonne que la commission chargée de préparer "l'acte II de la vie lycéenne" ne comprenne "pas de représentation des (...) conseils régionaux, ni des mouvements éducatifs partenaires de l'école". Le "collectif des associations partenaires de l'école publique" considère que "le débat ne peut pas se concentrer uniquement sur les instances représentatives des lycéens" dont les élèves se désintéressent, ce qui est "une conséquence de l’incapacité du lycée d’aujourd’hui à répondre aux inégalités sociales". Le CAPE demande notamment qu'on valorise "toutes les formes d’engagement des élèves : clubs, journaux, associations lycéennes…" et que le débat porte aussi sur "l’accompagnement à la prise d’initiatives collectives des lycéens".

ATD Quart Monde "se réjouit" de la réécriture par la commission des affaires culturelles du Sénat de l'article 3 de la loi d'orientation pour la refondation de l'école, lequel énonce "les principes de l'éducation", lutte contre les inégalités sociales, affirmation que "tous les enfants partagent la capacité d'apprendre et de progresser", importance de la mixité sociale, rôle des parents, égale dignité de tous, importance de "la coopération entre les élèves".

La FCPE et les deux associations de rééducateurs de l'Education nationale, FNAME et FNAREN "rappellent leur engagement dans la mise en oeuvre d’une école bienveillante et prévenante pour la réussite de tous", ce qui suppose que l'enfant soit considéré "dans sa globalité et son histoire", qu'il trouve "l’appui d’aides spécialisées chaque fois que nécessaire", que l'école rompe "avec les pratiques d’élitisme, de mise en concurrence des élèves et des établissements", et qu'elle puisse "s’adapter à des enfants différents". 

L’UNICEF France "se réjouit de voir la Commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat adopter un amendement qui renforce la garantie d’universalité du droit à l’éducation de tous les enfants" et y voit "une avancée majeure dans l’accès à l’éducation de chaque enfant et de l’inclusion des plus vulnérables et marginalisés", mais rappelle que l'égal accès aux droits, notamment au droit à l’éducation n'est pas effectif pour "bon nombre d’enfants vivant sur le territoire français : enfants en situation d’extrême pauvreté, enfants handicapés, enfants migrants, enfants Roms".

DEI-France (Défense des enfants international) adresse une lettre ouverte aux Maires de France, à propos de l'élaboration des PEDT (projets éducatifs territoriaux). L'association se félicite que ceux-ci soient "enfin reconnus officiellement", mais dénonce "une approche trop centrée sur l’école", alors qu'ils devraient "englober les temps de loisirs et de vacances" et qu'il faut envisager "une démarche de cohérence et de continuité (...) de la petite enfance jusqu’à la majorité".

Mais surtout, DEI invite les maires à "organiser dès maintenant une concertation large et régulière avec tous les parents" et à "écouter et entendre nos jeunes concitoyens avec la plus grande attention". En effet, la CIDE (Convention internationale aux droits des enfants) "crée l’obligation pour la puissance publique, Etat comme collectivités territoriales, de mettre en ouvre cette participation concrète", ce que ne prévoit pas la circulaire interministérielle.

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