Le SGEN-CFDT regrette l'organisation "rigide et désuète" du bac, mais aussi du statut des enseignants
Paru dans Scolaire le mardi 07 mai 2013.
Mots clés : SGEN, bac, statut, handicap
"Les élèves en situation de handicap disposent d’un tiers du temps supplémentaire [pour composer lors de l'examen], mais ce temps empiète sur l’épreuve suivante ou oblige les élèves concernés à enchaîner plus de neuf heures d’épreuves dans la journée !" Dans un communiqué, le SGEN-CFDT constate qu’"un nouveau 'bug sur le bac' a été révélé récemment à propos des épreuves du baccalauréat 'Economique et Social'". Faut-il "imposer un "marathon" à ces élèves? Faut-il "considérer que seul du temps supplémentaire peut rétablir cette égalité?"
Le SGEN critique plus globalement l' "organisation lourde, rigide et de plus en plus désuète" du baccalauréat. Cet examen devrait valider les connaissances et les compétences "nécessaires à l’enseignement supérieur ou à l’insertion professionnelle (...), reconnaître la diversité des rythmes d’acquisition, intégrer l'accès aux connaissances et au travail collaboratif par le numérique. Il doit préparer à l’autonomie et au travail en équipe. Pour les élèves en situation de handicap, comme pour les autres, ce diplôme à haute valeur symbolique doit évoluer pour continuer à exister."
Mais il va au-delà. Pour lui, les enseignants, contraints de "boucler le programme", ne peuvent s'adapter aux rythmes d’apprentissage de leurs élèves, "sauf au prix d’un engagement considérable. Celui-ci n’est pas reconnu par l’institution du fait du statut de 1950 qui ne considère comme heures de travail que les heures de cours."
Le site du SGEN-CFDT ici