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La FNEC en congrès confirme sa position contre la loi d'orientation et de programmation de l'Ecole

Paru dans Scolaire le mercredi 10 avril 2013.

"C'est un congrès de confirmation de nos orientations." Le congrès de la fédération FO de l'enseignement, de la culture et de la formation professionnelle (la FNEC-FP-FO), qui se déroule actuellement à Seignosse (Landes) a déjà approuvé par plus de 97 % des voix le rapport d'activité, et Hubert Raguin, secrétaire général est candidat à un 3ème mandat.

ToutEduc : Ce congrès apparaît comme celui de la continuité. En quoi diffère-t-il des précédents ?

Hubert Raguin : C'est la première fois que le congrès de la fédération abrite les congrès des syndicats membres, du premier et du second degré, de l'AFPA, de l'enseignement privé... Au total, 800 délégués sont ici à Seignosse. Jean-Claude Mailly est également ici; il est habituel que le secrétaire général de la confédération participe aux congrès des fédérations. Mais sa présence marque l'importance du secteur de l'éducation dans la confédération, et de la FNEC dans l'éducation. Nous sommes d'ailleurs disponibles pour une action interprofessionnelle, avec la confédération, contre l'austérité qui touche les salariés du public et du privé.

ToutEduc : Vous vous affirmez comme un 3ème pôle syndical ?

Hubert Raguin : Oui, vous avez d'un côté les "bénis oui-oui", l'UNSA et le SGEN, vous avez la FSU au positionnement étrange, pour qui la loi d'orientation va dans le bon sens, mais qui manifeste contre... Et nous, nous sommes clairs et cohérents, la CCT et SUD nous ont d'ailleurs rejoints depuis quelques mois.

ToutEduc : Votre opposition à la "loi Peillon" et à la réforme des rythmes est entière ?

Hubert Raguin : Tout à fait. D'ailleurs, nous avons pris connaissance avec intérêt d'un rapport de l'OCDE sur les déficits et les réformes structurelles qui la range, avec la loi sur la compétitivité et l'accord sur la flexibilité, parmi les éléments positifs ! Cela confirme notre analyse. Avec la réforme des rythmes et la loi à venir de décentralisation, la carte des formation, l'orientation scolaire, les contrats d'objectifs que les établissements signeront avec le rectorat et la Région, avec les projets éducatifs territoriaux, nous assistons à une territorialisation de l'éducation, et de la République. Bientôt, nous n'aurons plus une République "une et indivisible", mais une République des territoires.

ToutEduc : Vous aviez appelé à la grève le 28 mars, sans grand succès...

Hubert Raguin : Mais la mobilisation du 18 février sur les rythmes a été très importante. A la fin du mois dernier, nous avons voulu prendre date, indiquer que nous prenions nos responsabilités, face à ceux qui voient des "aspects positifs" dans ces textes et qui brouillent le message. D'ailleurs, la grève a été très importante dans certains établissements et dans certaines communes, comme à Fresnes, qui n'avait pas encore annoncé sa décision sur les rythmes et qui, le soir même, en a reporté l'application à 2014.

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