Archives » Actualité

ToutEduc met à la disposition de tous les internautes certains articles récents, les tribunes, et tous les articles publiés depuis plus d'un an...

Valerie Fourneyron s'engage à créer un comité technique ministèriel propre à son ministère, selon les syndicats

Paru dans Scolaire, Périscolaire le jeudi 21 mars 2013.

"Nous n’avons eu que 36 heures pour lire et faire des propositions sur le projet de circulaire sur les PEDT (projets éducatifs territoriaux), qui devrait être publiée aujourd’hui ou demain. Nous avons été prévenus par le directeur de la JEPVA (jeunesse, éducation populaire, vie associative), qui, lors d’une précédente réunion, nous avait assurés qu’un décret signé par tous les ministres serait publié auparavant et que nous aurions le temps d’en rediscuter", indique à ToutEDUC Patrice Weisheimer, secrétaire général du SEP-UNSA. En outre, "nous nous sommes aperçus que les textes sur lesquels nous travaillions étaient caduques, puisqu’ils ne contenaient pas les amendements d’autres syndicats." Pour Patrice Weisheimer, cet exemple illustre l’absence de communication entre le ministère des SJEPVA et celui de l’Education nationale. A ce propos, "le directeur de cabinet de Valérie Fourneyron nous a dit qu’il ne validait pas la méthode mais que le ministère de l’Education nationale donnait l’impression de vouloir écrire les textes tout seul".

Par ailleurs, la signature d’un protocole par Valérie Fourneyron dans lequel elle s’engage à créer un comité technique ministériel propre à son ministère amène les représentants syndicaux de l’Education populaire à revenir autour de la table qu’ils boycottaient depuis 9 mois. "Aujourd’hui, le CTM a pour périmètre l'Education populaire, la Vie associative, la Jeunesse, le Sport, mais aussi la Ville, le Travail, l'Emploi, la Solidarité, les Affaires Sociales et la Santé, etc. Il y a trop de ministères représentés, les réunions sont trop longues et de ce fait, les ministres ne viennent plus. Le pilotage a été repris par les technocrates" nous expliquait en juillet dernier Patrice Weisheimer, secrétaire général du SEP-UNSA (voir Touteduc ici). Le nouveau CTM, qui sera créé à l’issue des prochaines élections dans la fonction publique en 2014, devrait donc relancer la communication entre le ministère et les représentants syndicaux. En attendant cette échéance, une instance intermédiaire informelle doit être mise en place. Etaient présents lors de la signature du protocole les syndicats d’UNSA-education, de la FSU, de la CFDT, de la CGT. Seule FO a refusé de signer le protocole.

Le SEP-UNSA et la FERC-CGT (éducation, recherche et culture) qui ont publié un communiqué à la suite de la signature soulignent qu'ils maintiennent leurs revendications : "la création du grand pôle éducatif interministériel sur lequel le candidat président de la République s’était engagé (qui permettrait une meilleure communication entre les ministères) et le rattachement des personnels à la DGRH du ministère de l’Éducation nationale."

"Depuis la RGPP, nous sommes sous la gestion de la DRH des ministères sociaux. Or, nous avons perçu pendant le mandat présidentiel de Nicolas Sarkozy une volonté de faire disparaître les fonctionnaires de l’éducation populaire. Il n’y a plus eu de concours pendant plusieurs années. Avec la RGPP, la direction de la JEPVA (jeunesse, éducation populaire, vie associative) a été minée de l'intérieur au point que le nombre d’arrêts maladie a explosé," expliquait à ToutEduc le SEP-UNSA en juillet 2012.

Site du SEP-UNSA ici, celui du SNP-JS (CGT) ici.

« Retour


Vous ne connaissez pas ToutEduc ?

Utilisez notre abonnement découverte gratuit et accédez durant 1 mois à toute l'information des professionnels de l'éducation.

Abonnement d'Essai Gratuit →


* Cette offre est sans engagement pour la suite.

S'abonner à ToutEduc

Abonnez-vous pour accéder à l'intégralité des articles et recevoir : La Lettre ToutEduc

Nos formules d'abonnement →