A. Refalo, enseignant désobéisseur, débouté en première instance
Paru dans Scolaire le lundi 18 mars 2013.
Alain Refalo, co-initiateur du mouvement des "désobéisseurs" aux réformes Darcos de l'école primaire, voit sa requête rejeée par le tribunal administratif de Toulouse. Il demandait l’annulation de 27 journées de retenues sur salaire. Dans une déclaration publique, l'enseignant rappelle l'historique de son implication dans ce mouvement lancé fin 2008. Il est sommé deux mois plus tard par l'inspection académique de mettre en oeuvre le dispositif d’aide personnalisée. "Sur ces deux heures, le mardi et le vendredi, de 15h30 à 16h30, avec l’accord explicite de tous les parents de la classe, [il a] mis en place un atelier théâtre pour tous les élèves, pris ensemble ou en demi-groupe selon les séances". Il n'est "ni déçu, ni amer" et que, "si cela était à refaire, en connaissance de cause, [il] le referait".
Il ajoute que le ministère n'a, à ce jour, pas répondu à la demande de "levée de toutes les sanctions prononcées contre les enseignants du primaire en résistance" et il affirme sa conviction qu'il "n’y aura pas de changement, ni de réelle refondation de l’école, sans une réforme profonde des méthodes de la gouvernance au sein de l’administration de l’Education nationale".
Il ne dit pas s'il compte faire appel de cette décision.
Sa déclaration ici.