Rythmes scolaires : Les contre-propositions du SEP-UNSA. Les doutes de l'enseignement catholique.
Paru dans Scolaire, Périscolaire le mardi 05 mars 2013.
EDUCATION POPULAIRE. L'Etat doit s'appuyer sur les conseillers d'éducation populaire et de jeunesse pour accompagner les PEDT (projets d'éducation territoriaux) et la mise en place de la reforme des rythmes scolaires, estime le SEP. Le syndicat UNSA de l'éducation populaire, ajoute qu'ils sont en nombre insuffisant et qu'il faut une "nouvelle politique de formation du secteur de l’animation" (voir à ce sujet ToutEduc ici). Son financement pourrait s'appuyer sur la loi sur les emplois d'avenir qui prévoit que les heures de formation puissent être remboursées à l'employeur.
Le SEP propose également que les dérogations aux taux d’encadrement soient limitées à la pause méridienne et il considère qu'il faut "stopper la logique de l’appel d’offre" et sortir de la concurrence les associations qui interviendront dans ce cadre. Ce sera aussi l'occasion "d’exclure le secteur privé marchand en affirmant qu’on ne doit pas faire de bénéfice sur l’acte éducatif".
ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE. L’enseignement catholique considère que la réforme des rythmes scolaires "soulève de nombreux problèmes d’application qui conduisent les différents responsables et partenaires de l’école à s’interroger sur son principe et son opportunité" et il est "traversé par les mêmes doutes et les mêmes interrogations (...) en dépit d’un dialogue régulier et serein avec le gouvernement". Il "invite les équipes éducatives et les chefs d'établissement à rechercher les modalités d’un partenariat constructif avec les collectivités locales".