Archives » Actualité

ToutEduc met à la disposition de tous les internautes certains articles récents, les tribunes, et tous les articles publiés depuis plus d'un an...

Apprentissage : il faut que les savoirs prennent forme dans l'action (Région Ile-de-France)

Paru dans Scolaire, Orientation le mardi 26 février 2013.

"Renforcer l'accompagnement des apprentis pour les niveaux IV et V." C'est l'une des propositions du CAS (Centre d'analyse stratégique) qui publie une note d'analyse sur la formation professionnelle initiale, dans laquelle il se demande si l'Allemagne est un modèle pour la France. Il faudrait notamment "diversifier les modalités d'accompagnement" et recourir "au tutorat externe", voire "expérimenter des tutorats bénévoles" qui pourraient être des retraités. Il s'agit de lutter contre les taux de rupture, qui sont d'autant plus élevés que les niveaux de qualification sont bas. Il est de 22 % en France pour le niveau V, contre 8 % pour les apprentis de l'enseignement supérieur. Il est de 36 % sans certificat de fin d'études en Hauptschule et de 31 % avec. 

"Les causes des ruptures sont connues" écrit le CAS qui évoque les difficultés d'hébergement et de transport, et les conditions de travail difficiles dans certains secteurs. La Région Ile-de-France a développé un programme expérimental, "démarche qualité", qui prévoit notamment "l'établissement en début d'année d'un prévisionnel des activités réalisables en entreprise pour chaque jeune", et un suivi personnalisé par des intervenants spécialisés dans le contact formateurs/entreprises. Dominique Ledogar, qui est responsable de ce programme, évoque des jeunes qui ne sont pas "très attirés" par les connaissances abstraites, et la nécessité de "rapprocher savoir et action", de façon que les acquisitions cognitives "prennent forme dans l'action" et dans la production de l'entreprise, mais sans "abandonner la dimension culturelle du savoir", ni l'ambition de lui donner dans un second temps une forme "moins liée à l'action". Le taux de rupture est passé de 20 % à 13 %.

Le CAS recommande d'autre part de "tester la possibilité pour des entreprises de s'associer afin d'accueillir un apprenti sur le modèle de la formation dite 'en association' en Allemagne" où "l'entreprise recrute et détache ses apprentis dans des entreprises partenaires qui se répartissent les coûts".

La note d'analyse est consultable sur le site du CAS, ici.

« Retour


Vous ne connaissez pas ToutEduc ?

Utilisez notre abonnement découverte gratuit et accédez durant 1 mois à toute l'information des professionnels de l'éducation.

Abonnement d'Essai Gratuit →


* Cette offre est sans engagement pour la suite.

S'abonner à ToutEduc

Abonnez-vous pour accéder à l'intégralité des articles et recevoir : La Lettre ToutEduc

Nos formules d'abonnement →