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Rythmes, retraites du privé, bac, LP, formation des enseignants... : des motifs d'inquiétude, de colère ou de satisfaction pour les syndicats

Paru dans Scolaire le vendredi 22 février 2013.

Les organisations syndicales ont multiplié, ces derniers jours, les réactions ou les annonces. En voici une sélection portant sur les rythmes scolaires, les retraites, le bac 2013, les lycées professionnels, la formation des enseignants.

RYTHMES. La FNEC (FO), la FERC (CGT), SUD Education, la FAEN et la CNT pourraient lancer "une nouvelle initiative nationale de grève" si, "dans un mois, le ministre n’a pas répondu à la demande d’abrogation du décret sur les rythmes scolaires". Les quatre fédérations étaient réunies le lundi 18 et elles "se sont félicitées de l’important succès de la grève du 12 février". Elles demandent à être reçues par le ministre.

RETRAITES. Toutes les organisations syndicales de l'enseignement privé dénoncent le passage "en force" du gouvernement sur le "régime additionnel de retraite des enseignants sous contrat" et annoncent qu'elles "se retrouveront prochainement afin de décider des actions à poursuivre". Elles réagissent à la publication du décret qui modifie le dispositif mis en place en 2005 pour "rapprocher à terme (...) les pensions des enseignants du privé et du public". Ce décret prévoit "une hausse des cotisations" et "la baisse des pensions" (voir ToutEduc, ici).

Les organisations signataires du communiqué commun sont la  FEP-CFDT, le SPELC, le SNEC-CFTC, le SYNEP- CFE CGC, la FNEC FP FO et le SNEIP-CGT.

BAC. Le SNES (le syndicat FSU du second degré) demande un "aménagement d’urgence de la session 2013 du baccalauréat", la première qui s'inscrive dans la réforme "Chatel" du lycée. Elle "pose de nombreux problèmes", considère l'organisation qui cite notamment les langues vivantes, où les épreuves orales "reposent totalement sur une organisation locale (...)" et "s’étalent de février à mai selon les lycées". De même, l'organisation des épreuves pratiques et de projet est "renvoyée aux enseignants" pour les séries technologiques et pour les nouvelles épreuves des séries S, L et ES. De plus, "les programmes de terminale sont infaisables" en histoire-géographie et sciences économiques et sociales, tandis qu'en physique-chimie et SVT, "les enseignants ont découvert au fil des mois depuis la rentrée le cadrage des nouvelles épreuves". "En littérature, l’horaire a diminué de moitié, mais l’épreuve est restée la même."

Le communiqué du SNES ici.

LYCEES PRO. Le SNETAA (syndicat FO des enseignants des lycées professionnels) s'inquiète des "arrières-pensées" que pourrait avoir Vincent Peillon qui intervenait sur France-Culture le 15 février. Il veut développer pour les élèves des lycées professionnels "l’histoire, la littérature, les langues étrangères…" Ignorerait-il que ces enseignements existent déjà ? A moins qu'il n'ait pour projet le "lycée unique". Il a déjà "annoncé la seconde de détermination qui repousserait l’orientation en 1ère" et "le rapprochement des trois lycées". Le syndicat, qui craint "la destruction de la voie professionnelle", y voit "la mise en œuvre de la mutualisation et de la modularisation de l’enseignement général".

FORMATION DES ENSEIGNANTS. Le SNUIPP (syndicat FSU du premier degré) d'une part, et la FNEC (fédération FO de l'éducation) d'autre part constatent que le ministère de l'Education nationale accepte que le CLES2 (certificat de compétences en langues de l’enseignement supérieur) et le C2I2E (certificat informatique et internet de niveau 2 "enseignant") ne soient pas exigés des futurs enseignants pour être titularisés. "Un dispositif de formation continue sera substitué à ces certifications" précise le SNUIPP. La FNEC "se félicite" de cette mesure qui concernerait "environ 25 % des stagiaires", mais "s'interroge sur les moyens qui seront mis en place par le ministère pour permettre aux enseignants concernés de suivre les formations nécessaires sans frais supplémentaires et sans alourdissement de leurs conditions de travail".

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