Rythmes scolaires : quel impact sur les installations sportives ? Les communes s'interrogent
Paru dans Scolaire, Périscolaire le dimanche 10 février 2013.
Quelle sera la place du sport dans les PEDT (projets éducatifs territoriaux) ? Elle devrait être "assez forte, assez importante, voire très forte et très importante", selon les premiers résultats d'une enquête sur l'impact qu'aura la réforme des rythmes scolaires sur les installations sportives, lancée par l'ANDIIS (association nationale des directeurs et des intervenants d'installations et des services de sports) après ses 7e Journées d'études nationales à Villeurbanne les 6 et 7 février.
Près de 400 personnes ont répondu en quelques jours au questionnaire internet. Elles témoignent d'une inquiétude "face à un décret qui laisse aux collectivités de (trop) grandes marges de manoeuvre" et elles anticipent des effets "incertains" (65 % des répondants) ou "négatifs" (11 %) pour les services des sports. Les communes recherchent des solutions à moindre coût. Un tiers des répondant pensent convaincre des clubs de s'investir (et 47 % l'espèrent), ou envisagent un conventionnement accru avec les associations. Les deux tiers des répondants envisagent l'intervention des Etaps (éducateurs territoriaux pour les activités physiques et sportives) dans le cadre des activités périscolaires, même si cela devait avoir un impact sur leurs interventions dans le temps scolaire. Ils sont 50 % à se dire certains de faire intervenir des vacataires. Les modifications de créneaux horaires pour l'usage des installations sportives ne devraient pas avoir d'impact sur leur ouverture au public.
Cette enquête, dont les conclusions seront connues au mois de juin, montre que 25 % des communes ont opté pour la réforme dès 2013 et 20 % pour 2014.