Apprentissage : améliorer l'offre d'abord (T. Repentin)
Paru dans Orientation le mardi 29 janvier 2013.
"Lever les freins qui nuisent à l'apprentissage" plutôt que de faire de "grandes annonces" : Thierry Repentin, ministre en charge de l'apprentissage, s'est réjoui, à l'occasion de ses voeux à la presse spécialisée de l'information sociale, de la volonté présidentielle de faire de la formation professionnelle "un axe de développement de ce grand ministère de l'emploi (...) ce qui aidera aux arbitrages qui seront sans doute nécessaire dans la période à venir". Pour lui, il faut d'abord d'augmenter l'offre de contrats d'apprentissage (...), mobiliser des entreprises qui ont encore trop peu recours aux apprentis (...), développer l'apprentissage dans le secteur public (...), travailler à mieux mettre en relation l'entreprise et le candidat apprenti."
Il insiste sur la promotion de formations nouvelles qualifiantes dans les filières ciblées comme les métiers verts, l'énergie renouvelable ou l'agro-alimentaire, plus généralement les filières émergentes et sur la formation comme élément de "la compétitivité hors coût de la maison France". Il souhaite que ces formations bénéficient particulièrement aux jeunes non diplômés. Soucieux à l'évidence de montrer le pragmatisme de sa démarche, le ministre a aussi déclaré être allé personnellement à la rencontre des jeunes recrutés pour les emplois d'avenir dans quinze départements. "J'ai entendu que ces contrats allaient leur changer leur vie et je leur ai dit combien il était important qu'ils en profitent pour acquérir une qualification... d'autant qu'elle sera financée d'office, notamment par les OPCA et les rRégions."
2013 sera aussi l'année de nouvelles mesures législatives, en juin, "pour faire évoluer le cadre légal de l'apprentissage et de la taxe" avec l'objectif de 500 000 apprentis en 2017.