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Vote unanime du CESE en faveur du projet de loi sur la Refondation, abstentions de FO et de l'UNSA

Paru dans Petite enfance, Scolaire, Périscolaire, Culture, Orientation le jeudi 17 janvier 2013.

Le projet de loi d'orientation sur la Refondation de l’Ecole a été voté à l'unanimité hier 16 janvier par l'assemblée plénière du CESE (Conseil économique, social et environnemental) par 131 voix pour, et 30 abstentions, celles de FO et de l'UNSA. Ce vote intervient après un vote positif au Conseil supérieur de l'Education sur ce même projet de loi, mais des votes négatifs au CNESER sur ce projet de loi, au CSE et au CTM (Comité technique ministériel) sur le projet de décret relatif aux rythmes scolaires. 

Lors de sa très brève allocution, Vincent Peillon a considéré que les réserves et les interrogations du CESE étaient "toutes justes". En ce qui concerne la demande d'associer "tout le monde" aux "parcours éducatifs, artistiques et culturels", il a rappelé qu’il s’agit d’une priorité afin de "permettre à tout enfant d’avoir accès au meilleur de la culture" : "chacun en a le droit et nous aurons à le faire exercer ". Dès le mois prochain, les DRAC (directeurs régionaux des affaires culturelles) et les DASEN (directeurs académiques de l'Education nationale) travailleront ensemble à leur préparation. 

Il a souhaité que le socle des connaissances évolue en fonction des évaluations, mais il a aussi pointé la nécessité de dissocier prescripteurs et évaluateurs. Sur les rythmes scolaires, il a acquiescé à l'idée qu'il faudrait aussi travailler sur le calendrier annuel.  Quant à l'accompagnement des petites communes, il a estimé que l'Etat devait "mobiliser tout le monde, chefs d'établissement, enseignants, collectivités..." Il a de plus demandé à George Pau-Langevin de réflechir au rôle des parents que le ministère "n'a pas été capable d'associer" jusqu'à présent. 

Il dit par ailleurs avoir obtenu au titre des "investissements d'avenir", 150 millions d'euros pour le très haut débit en milieu rural  et 10 millions d'euros pour les programmes numériques.

Le ministre de l'Education nationale a également fustigé dans la conclusion de son intervention "ceux qui tiennent des propos simplificateurs, ceux qui disent qu'on va trop vite, pas assez vite (...) Ne cédons pas aux ignorances !"

 

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