Rythmes scolaires et loi d'orientation : la majorité des sections départementales de la FSU hostiles (Informations ouvrières)
Paru dans Scolaire le jeudi 10 janvier 2013.
L'abstention du SNUIPP (le syndicat FSU du premier degré) lors du vote sur le projet de loi de refondation (voir ToutEduc Abstention de la FSU sur la loi d'orientation : les précisions de Roland Hubert (SNES)) aurait provoqué, selon "Informations ouvrières" daté d'hier 10 janvier, "une véritable levée de boucliers" au sein de la fédération, et "lors d'une conférence téléphonique" à la veille de la réunion du CSE (Conseil supérieur de l'éducation) sur le projet de décret sur les rythmes scolaires, 58 sections départementales "se sont prononcées pour que leurs représentants nationaux votent contre" le texte.
L' "hebdomadaire du Parti ouvrier indépendant" donne le texte d'un communiqué de la section des Bouches-du-Rhône du SNUIPP qui considère que le projet de décret sur les rythmes scolaires n'est "pas acceptable" et qui se positionne "pour un vote contre le décret 'rythmes' tant lors du Conseil supérieur de l'éducation du mardi 8 janvier que lors du Comité technique ministériel du 11 janvier". Il publie de plus les motions de plusieurs "conseils délibératifs fédéraux départementaux". C'est ainsi que la FSU de Loire-atlantique "s'étonne du vote en abstention de la FSU" sur la refondation de l'école, que celle de Paris considère "nécessaire" une grève contre le projet de loi d'orientation, que celle du Val-de-Marne "condamne le vote en abstention", que le CDFD de Lozère "ne se reconnaît pas dans le vote en 'abstention' de [la] fédération".