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La FCPE soutient le passage à 4,5 jours dès 2013, et demande aux parlementaires d'amender la loi d'orientation

Paru dans Scolaire, Périscolaire, Orientation le vendredi 21 décembre 2012.

Les premiers effets du changement, et de l'allongement des vacances de la Toussaint, se feraient-ils déjà sentir et le nombre des incivilités relevées baisserait-il ? Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE (la première association de parents d'élèves) veut le croire. Et il voit dans la loi d'orientation un autre "point de départ", même s'il déplore que le texte n'aille pas jusqu'au bout de ses intentions, qu'il ne dise pas qu'en matière d'orientation, le dernier mot doit revenir aux parents, et qu'il ne pose pas comme une obligation de résultats pour l'institution l'acquisition du socle commun par tous les élèves. Il aimerait aussi que l'école soit "bienveillante" que le principe de gratuité soit davantage affirmé, et que le code de l'éducation soit aussi protecteur avec les élèves que l'est pour les salariés le code du travail, par exemple en matière de port de charges lourdes. Il voudrait de plus que ce texte supprime le SMA (le service minimum d'accueil en cas de grève, instauré par X. Darcos), qui induit qu'un personnel non enseignant peut prendre en charge les élèves en cas d'absence de l'enseignant. Il a déjà pris contact avec des parlementaires pour que ceux-ci proposent des amendements au texte de loi. 

Mais Jean-Jacques Hazan s'inquiète surtout de la réaction de certaines Villes, comme Nice, qui regimbent à l'idée de passer à la semaine de 4,5 jours. Il rappelle que la consultation lancée par Luc Chatel avait déjà fait l'unanimité sur le sujet, et ne comprend pas qu'on puisse conserver un système nocif pour les enfants un an de plus, sauf impossibilité matérielle dûment constatée. Il sait bien que les dispositifs qui seront mis en place à la prochaine rentrée seront perfectibles, mais pour lui, "il n'est pas question d'attendre sous prétexte que tout n'est pas réglé". Quant aux revendications des enseignants, il considère qu'il leur revient de s'adresser à leur employeur, mais que ce différend ne doit pas jouer en défaveur des enfants. 

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