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Refondation de l'Ecole : Les réactions de FO, de la FSU, de l'UNSA, et des Régions au projet de loi

Paru dans Scolaire, Périscolaire, Orientation le vendredi 07 décembre 2012.

 Voici les premières réactions au texte de projet de loi pour la refondation de l’école. Le texte lui-même est téléchargeable ici et ici

FO. La FNEC (fédération FO de l'éducation) demande au ministre de "renoncer" à ce texte ainsi qu'à la réforme des rythmes. Elle y voit une remis en cause du caractère national de notre système scolaire, "ce qui mène inéluctablement à une attaque frontale contre les statuts des personnels". Elle considère que si le socle commun devient le "principe organisateur de l’enseignement obligatoire", les programmes ne seront plus annuels "mais établis par cycle". Elle dénonce "la confusion entre scolaire et péri- scolaire" qui amènera, avec la semaine de 4 jours et demi, "la définition d’une partie des obligations de service des professeurs des écoles par les collectivités locales". Elle menace le ministre d'un "conflit avec les personnels" et prépare "la mobilisation pour faire échec" à ces projets.

UNSA. L'UNSA Éducation voit dans le projet de loi "une volonté politique forte et ambitieuse" et des "perspectives [pour] une nouvelle approche de notre système d’éducation". Elle considère comme positives "la réaffirmation du socle commun de connaissances, de compétences et de culture rénové et renforcé, avec une articulation organisée entre l’école primaire et le collège pour tous", ainsi que l'annonce de "la poursuite de la rénovation du lycée dans un souci d’articulation bac–3/bac+3" que devra confirmer la future loi sur l’Enseignement supérieur et la Recherche. La création des ESPE permet d’engager "l’indispensable reconstruction de la formation des personnels enseignants et d’éducation". De plus, le texte entend "faire entrer le numérique à l’école, mais surtout faire entrer l’École dans l’ère du numérique".

SNUIPP. Pour le SNUIPP, le projet de loi pour l'école "indique un nouveau cap pour une nécessaire et indispensable réussite de tous les élèves". Les objectifs en matière de lutte contre l'échec scolaire et les inégalités vont "dans le bon sens". Le syndicat FSU du premier degré "se félicite" de la priorité au primaire, et voit dans les ESPE (qu'il rebaptise "écoles supérieures professionnelles de l'éducation") un "levier pour la reconstruction d'une véritable formation professionnelle". Mais "une loi ne fait pas tout" et "le changement est concrètement attendu sur le terrain". Il "demande une véritable impulsion qui améliore de la qualité des temps professionnels".

FSU. La FSU "partage un certain nombre des orientations données dans ce projet", et constate que "certaines propositions qu’elle porte ont influencé l’écriture du texte", notamment la "reprise de la notion de culture dans le socle", mais elle s'inquiète de voir "l’avenir de l’orientation scolaire et de ses personnels ainsi que du pilotage des cartes de formation professionnelles (...) renvoyés à la loi de décentralisation". Elle s'inquiète aussi de voir "la progressivité des apprentissages (...) pensée en cohérence de la maternelle au collège", sans que le lycée y soit intégré. La fédération demande aussi "de nouvelles modalités de pilotage du système éducatif" et des "perspectives d’amélioration" des conditions de travail et de rémunérations des personnels.

ARF. L'association des Régions de France considère que le projet de loi comporte "de nombreux points positifs", puisqu'il "va dans le sens d’une véritable décentralisation dans l’éducation", avec "la signature d'un contrat d’objectifs tripartite entre le lycée, l’académie et la Région", "l’accroissement de la représentation des Régions dans les conseils d’administration des lycées", "la prise en charge par les Régions de la maintenance des équipements informatiques des lycées" et "un partenariat renforcé entre l’Etat et les Régions pour adapter l’offre de formation professionnelle aux besoins des territoires".

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