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Refondation de l'école : inquiétudes

Paru dans Scolaire le jeudi 22 novembre 2012.

"Quelles sont les perspectives ? Il faut qu'on ait un cap !" Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU s'inquiète des ambitions de la loi de refondation de l'école. "Certes, les 60 000 postes, la formation des enseignants, la priorité au primaire constituent des signes positifs, mais qu'y a-t-il sur les pratiques enseignantes, sur ce qui se passe dans les classes, sur l'articulation entre le scolaire et le périscolaire ?" Pour elle, le périscolaire ne doit pas être "en continuité" du scolaire, ni s'y substituer, mais "en résonance". Et faute d'une définition "de ce que fait chacun", il y a des risques d'immixtion.

Roland Hubert, co-secrétaire général du SNES, estime que "ça va être compliqué" et que la situation se détériore. "Au mois de septembre chacun comprenait bien que c'était 'une rentrée Châtel', mais depuis, nos collègues ne voient pas quelles sont leurs perspectives, qu'il s'agisse de la loi, de leurs salaires ou de leurs perspectives de carrière". Le syndicaliste s'alarme de signes inquiétants d'une paupérisation des enseignants, qui remontent du terrain. "On voit même des débutants qui dorment dans leurs voitures."

Laurent Escure, secrétaire général de l'UNSA-Education, s'inquiète. "Nous avons encore des incertitudes sur les rythmes scolaires et sur la loi elle-même". Alors qu'elle devait porter sur l'éducation, elle est seulement scolaire. Elle contient bien "des éléments très importants", sur le socle commun "réaffirmé et rénové" et sur la formation des enseignants, mais "ce ne sont que des leviers". Ne risque-t-on pas de passer à côté de "l'effet refondation" ? 

Par ailleurs, le SEP (le syndicat UNSA de l'éducation populaire) écrit au Premier ministre, au ministre de l'Education nationale et à la ministre des Sports, de la Jeunesse, de l'Education populaire et de la Vie associative pour constater que "les animateurs concernés au premier chef par cette réforme [des rythmes éducatifs] sont les grands absents des négociations en cours" alors qu'ils sont des "acteurs éducatifs à part entière" et qu'ils demandent que l'Etat impose aux collectivités un "cadre" pour leurs conditions de travail et la qualité des animations.

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