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Refondation de l'école : les premières réactions syndicales et associatives...

Paru dans Scolaire, Périscolaire, Culture, Orientation le mercredi 10 octobre 2012.

Voici des échos des premières réactions au discours de François Hollande hier 9 octobre, sur la refondation de l'Ecole, et à la publication du rapport de la concertation.

Le SNALC-FGAF considère que "préserver la maternelle de la pression de l'évaluation, renforcer les moyens humains en CP et CE1, mettre en place des structures spécifiques pour les élèves exclus ou décrocheurs, ne pas superposer les étiquettes pour les établissements de l'éducation prioritaire" sont autant de "préconisations qui [lui] semblent aller dans le bon sens." En revanche, il déplore "les appels incantatoires" au numérique, aux "pédagogies de projets", au "pluridisciplinaire", aux "cycles", au "socle" ... Il ajoute qu' "on ne peut à la fois réduire le nombre d'heures de cours, ajouter des enseignements obligatoires (langue vivante au CP, enseignement professionnel au collège), faire des projets, mettre en place des TPE (...)".

Le SGEN-CFDT estime à l'inverse que "la refondation sera pédagogique ou ne sera pas" et "se félicite de l'ébauche d'une école du socle commun". Il trouve intéessantes "la notion de champs disciplinaires ou les échanges de service entre 1er et second degrés". Il est déçu par ce qui touche à la formation et au métier des enseignants, dont "la diversité des missions aurait pu être plus clairement affirmée". Il "regrette l'absence de propositions concernant le baccalauréat et, plus généralement, l'évolution des lycées". Il demande au ministre de "sortir d'un consensus tiède".

L'UNSA-éducation "se félicite" que le Président de la République ait pris à son compte "l’objectif de faire réussir tous les jeunes et de basculer vers une orientation choisie, clés d’une réelle refondation. Le Socle commun, une évaluation repensée, les projets éducatifs territoriaux, la e-Éducation comme la formation initiale et continue notamment, sont des engagements importants et bienvenus."

le SE UNSA, note que "le rapport de la concertation donne à voir les contours d’une école bienveillante, fondée sur la confiance, soucieuse de la réussite de tous et ouverte sur les territoires (...) [qui] tourne résolument la page de l’idéologie méritocratique (...) La loi de 2005 focalisée sur les individus tendait à transformer l’école en un 'prestataire de services éducatifs' (...). Le modèle ébauché s’attache, au contraire, à promouvoir des valeurs collectives (...)".

Pour la Ligue de l'enseignement, "tout reste à faire !" après un discours pour une refondation "qui se veut historique au même titre que les lois Ferry ou le Projet Langevin-Wallon". La Ligue salue le volontarisme du président et du gouvernement et liste toutes les mesures annoncées qui lui paraissent positives, parmi lesquelles "la proposition d’inscrire dans la loi les projets éducatifs locaux". Elle est en revanche "plus réservé[e] sur les propositions faites pour faire évoluer le lycée", qu'elle juge "en deçà des attentes d’un véritable lycée polyvalent" et elle craint que l'éducation culturelle ne donne lieu à de la "confusion". Elle attend "plus de clarté, d’audace et d’innovation dans la redéfinition de la formation initiale et continue de l’ensemble des personnels", s'inquiète "de l’absence d’une politique de la petite enfance" et d' "une politique continue de la formation tout au long de la vie.

L'UMP, sous la plume de Camille Bedin, dit son "immense déception" et évoque "la répétition permanente de mesures consensuelles ou timides". Elle aurait voulu "de grandes réformes structurelles" qui renforcent le rôle des chefs d’établissement, qui donnent aux parents la possibilité "de choisir l’éducation de leurs enfants" et qui contribuent à "plus d’autorité".

La Fondation des apprentis d’auteuil se réjouit que François Hollande "ait rappelé l’importance de la lutte contre le décrochage scolaire".

La PEEP considère que "l’éventualité de la création d’un statut de parents d’élèves est intéressante" mais qu' "aucune autre proposition ne vient renforcer le lien Ecole-parents". la FCPE se félicite que le président de la République ait affirmé "l'éducabilité de tous les enfants et donc l'obligation de résultat de l'Etat". Elle considère que ses déclarations "sur le temps scolaire, les devoirs, les notes, le redoublement, la priorité à l'école primaire et la place de la maternelle, l'engagement d'un socle commun garanti à tous comme véritable tremplin pour la suite, l'orientation choisie, une plus grande ouverture de l'Ecole aux parents" répondent "à des exigences de la FCPE".

Pour L'association des Régions de France, "le Président de la République a reconnu la place qu’ont prise les Régions dans le système éducatif (...) L’idée d’une contractualisation tripartite et pluriannuelle Lycée/Rectorat/Région y est reprise, tout comme la reconnaissance de l’investissement des Régions en matière de lutte contre le décrochage, de numérique éducatif et d’éducation artistique et culturelle."

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