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Le SNIES-UNSA milite pour un Master de spécialisation de l'infirmier scolaire

Paru dans Scolaire le mercredi 10 octobre 2012.

Les infirmiers (ères) de l'Education nationale du SNIES- UNSA ont évoqué, au cours de leur congrès hier 9 octobre, les formations universitaires au niveau master qu'il conviendrait d'installer dans les IFSI (instituts de formation) afin de conforter leur reconnaissance dans la catégorie A. Elle a été obtenue au mois de juin dernier, mais l'intégration se fera sur dix ans, au point que l'organisation parle d'une "catégorie petit a". 

"Le métier a beaucoup progressé depuis 30 ans. Au début de ma carrière, explique à ToutEduc la représentante des retraités, nous étions moins bien considéré(e)s que les employés de service. C'est en nous appuyant sur les' équivalences' (dites ECTS), des compétences infirmières reconnues dans le processus de Bologne, que le métier a pu prendre une physionomie propre avec le diplôme d'Etat équivalent licence".

Brigitte Accard, secrétaire générale du syndicat, ajoute que "des problèmes subsistent pour les effectifs au niveau rural et dans les internats", mais souligne qu'ils "ont progressé de 1 500 postes depuis 2005". Pour elle, la priorité est donc à la formation ainsi qu'à la définition de leurs missions : "Nous sommes une profession qui veut garder son autonomie; nous voulons que le pilotage académique de l'éducation à la santé ne soit pas le médecin mais l'infirmier, comme nous l'avons fait savoir lors de la concertation pour la refondation de l'école. Et nous y avons fait du bruit!" Brigitte Accard, à l'instar du syndicat, ne veut pas que l'infirmier "soit attaché au seul dépistage"; elle ambitionne, avec les droits à prescrire qui existent déjà, une véritable formation pour des accompagnements thérapeutiques d'enfants, "bien sûr sur la base du projet d'accompagnement individualisé du médecin".

En cette rentrée, elle se montre satisfaite d'avoir été auditionnée sur l'obésité avant la circulaire de rentrée et elle pense que Najat Vallaud- Belkacem, ministre des Droits des femmes, va hâter la circulaire sur la possibilité de prescrire la pilule pour les élèves en possession d'ordonnance de moins d'un an pour 6 mois de plus. Elle n'omet pas de rappeler le rôle reconnu de l'infirmier dans l'éducation sexuelle depuis plus de dix ans.

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