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Et si on parlait de "persévérance scolaire" au lieu de "décrochage" (Débat de l'AFEV, 5ème journée du refus de l'échec scolaire)

Paru dans Scolaire, Périscolaire, Orientation le jeudi 20 septembre 2012.

Et si on parlait de "persévérance scolaire" au lieu de "décrochage" ? Chaque jeune n'a-t-il pas besoin d'encouragements tous les jours ? Ces questions ont été posées hier 19 septembre lors du débat organisé par l'AFEV, pour la "5ème journée du refus de l'échec scolaire"  par un universitaire canadien et reprise par Frédéric Bourthoumieu, président de l'ANARE (Association nationale des acteurs de la réussite éducative). Un intervenant explique qu'à Bruxelles, on cherche à placer les jeunes sur des "chemins de traverse" avant de s'attaquer à leurs difficultés. "Celui qui arrive deux heures en retard à son rendez-vous, on commence par lui proposer une douche, un repas, un temps de repos, et on n'évoque les causes de son retard qu'une fois un climat de confiance rétabli." Colombe Brossel (mairie de Paris) indique que dans la capitale, 800 collégiens sont considérés comme de "grands absentéistes", et elle évoque des jumelages entre collèges et centres sociaux pour venir en appui à des parents qui parfois ne savent pas comment prendre rendez-vous avec un enseignant. 

George Pau-Langevin voit dans le décrochage "une des manifestations des limites de notre système éducatif". La ministre en charge de la réussite éducative rappelle qu'il existait autrefois un Conseil national de l'innovation et de la réussite scolaire, et estime qu'il y a là une piste sur laquelle "il faut travailler". Elle estime aussi qu'il faut revoir les mécanismes de l'orientation, pour qu'elle ne se fasse plus en fonction des places disponibles, mais en tenant compte des aptitudes et des envies des jeunes.

Christophe Paris, le directeur général de l'AFEV, se demande si la société française à envie de modifier son système scolaire pour prendre en compte les 20 % d'élèves à qui il ne profite pas.

L'AFEV publie à l'occasion de cette journée une étude portant sur 186 jeunes qui ont "décroché" puis "raccroché", et qui montre que c'est le plus souvent en 3ème ou en seconde que s'est produite la rupture, par ennui, manque de motivation, accumulation de mauvaises notes... L'étude est téléchargeable ici

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