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Le ministre aurait pu supprimer le livret de compétence et ECLAIR, selon la FSU

Paru dans Scolaire le jeudi 06 septembre 2012.

La FSU demande au ministre de l’Education nationale d’allonger le calendrier de la consultation et de banaliser du temps au sein des établissements pour permettre aux personnels de participer aux débats. "Nous devrions avoir une réponse lors d’une rencontre avec le ministre le 11 septembre prochain", a précisé Bernadette Groison, lors de la conférence de rentrée de la FSU. "Pour changer les choses, il faut d’abord remobiliser les personnels. On ne pourrra rien faire sans eux", estime la secrétaire générale de la FSU.

Si certaines mesures auraient pu être prises dès la rentrée par le ministère, telles que la suppression du livret de compétence et du dispositif ECLAIR, la FSU exprime toutefois sa satisfaction de ne plus vivre sous l' "ère Sarkozy".

En revanche, elle regrette la création d' "agents de prévention et de sécurité" dont la fiche de poste correspond à celle des assistants sociaux de l’Education, la formation en moins. Le SNUAS/FP-FSU rappelle que les APS n’auront qu’une semaine de fomation contre un bac+3 - non reconnu par l'Etat- pour les assistants sociaux. "Il faut arrêter cette juxtaposition de métiers qui ne tient pas compte de ce qui existe et conforter les missions des postes existants".

Il faut aussi "instituter un tronc commun obligatoire le plus long possible, c’est-à-dire jusqu’à 18 ans pour tous," revendique Bernadette Groison. Déjà 90% des élèves sont inscrits jusqu’à l’âge de 17 ans. Cette réforme demanderait un engagement de l’Etat, et l'obligerait à se préoccuper des questions d’orientation en créant davantage de passerelles entre les formations. La lutte contre l'échec scolaire passe également par l’amélioration des rythmes scolaires et des conditions de travail des élèves et des enseignants, par la lutte contre les inégalités territoriales et une révision de la carte scolaire.

Autre attente de la FSU, la révision des programmes et la création d’un conseil des programmes pour donner plus de sens aux contenus et réflechir à la manière de les enseigner. "On n'enseigne pas que des techniques et des automatismes, les savoirs doivent être replacés dans leur contexte" explique Bernadette Groison.

La fédération demande aussi des garanties pour les emplois d’avenir professeur, "qui ne doivent pas servir de remplacants", et une revalorisation des salaires des personnels.

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