La FSU pour le travail en équipe dans les écoles (syndicats de Seine-Saint-Denis)
Paru dans Scolaire le dimanche 24 juin 2012.
"Nous attendons de la loi de programmation sur l’éducation qu’elle engage" un certain nombre de changements dans les conditions de travail des enseignants du premier degré et de leurs inspecteurs "afin que l’évaluation des enseignants puisse véritablement servir les ambitions républicaines de l’école". Cette déclaration commune des sections de Seine-Saint-Denis des syndicats correspondant, SNUIPP et du SNPI, a l'intérêt de lister les conditions préalables au changement pour la FSU. "Du côté des enseignants, il faut rendre possible la co-intervention et le regard mutuel sur les pratiques", et le "Plus de maîtres que de classes" doit permettre "de rompre avec la situation du maître seul en classe". De plus, "la formation initiale et continue doit intégrer le travail en équipe et les dynamiques collectives".
Quant aux inspecteurs et à leurs équipes, ils doivent davantage participer "à la vie pédagogique des écoles". Ce qui suppose sans doute une réflexion sur "le nombre d’enseignants placés sous la responsabilité d’un même inspecteur et la prise en compte de la spécificité des territoires".
Il faut de plus que les enseignants bénéficient "d’une formation professionnelle initiale et continue solides", que l’évaluation soit "dissociée de l’avancement" et "centrée sur l’analyse des pratiques pédagogiques et didactiques". Le "pilotage par les résultats doit être abandonné". Pour la FSU, l’évaluation doit "se garder de toute modélisation abusive".