Education populaire: le syndicat UNSA donne une feuille de route à V. Fourneyron
Paru dans Périscolaire le vendredi 08 juin 2012.
"Pour la première fois en France l’Éducation populaire est inscrite dans un périmètre ministériel" et c'est une "très bonne surprise", déclare Patrice Weisheimer, secrétaire général du SEP (syndicat UNSA de l'éducation populaire) dans une déclaration qu'il a fait parvenir à ToutEduc. Il demande d'ailleurs qu'en soient tirées toutes les conséquences administratives, avec la création d’un CTM (comité technique ministériel) spécifique et que les agents "du secteur SJEPVA sortent des directions départementales Interministérielles (DDI) et des directions régionales de la Jeunesse des Sports et de la Cohésion Sociale (DRJSCS) pour être rattaché[s] (...) aux rectorats et IA", et, au minimum, "à une structure éducative déconcentrée".
Il rappelle que le président de la République a annoncé qu'une École supérieure professorale et de l’éducation remplacerait les IUFM, et il considère qu'ils doivent réunir pour les formations communes "enseignants, conseillers d'éducation populaire et de jeunesse, animateurs, animateurs territoriaux et éducateurs" afin qu'ils soient "en mesure d'échanger, de se connaître, de produire une culture commune". Le SEP demande d'ailleurs que le ministère de Valérie Fourneyron assure sur le terrain une coordination des PEL (projets éducatifs locaux).
Il demande aussi que les secteurs de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la petite enfance "soient sortis du champ de la concurrence" et relèvent, au niveau européen, "du service public et en aucun cas du marché".
En ce qui concerne les animateurs et directeurs des colonies de vacances, il se prononce pour "un véritable statut", de type "service civique". Il propose "l'organisation d'un groupe de travail sur les loisirs éducatifs réunissant tous les protagonistes".