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Pauvreté des enfants dans les pays riches : l'alarme de UNICEF

Paru dans Petite enfance, Scolaire, Périscolaire, Culture, Justice, Orientation le mercredi 30 mai 2012.

L'UNICEF propose pour évaluer la situation des enfants pauvres dans les pays riches, "la mesure directe de la privation" : "L’enfant prend-il trois repas par jour ? A-t-il quelques livres à la maison ? Vit-il sous un toit qui ne fuit pas ?". A ce compte, moins d'un enfant islandais sur 100 vit dans la pauvreté, contre près de 73 % des enfants roumains, et 10,1 % en France, qui apparaît comme l'un des derniers des pays d'Europe de l'Ouest et du Nord. Ces enfants sont privés pour des raisons pécuniaires "d’au moins deux" parmi 14 variables (dont trois repas par jour, des livres appropriés à l’âge et au niveau de connaissances de l’enfant, des activités de loisir régulières, des jeux d’intérieur, la participation à des voyages et manifestations scolaires, un "endroit calme avec assez d’espace et de lumière pour faire les devoirs", deux paires de chaussures, la possibilité d’inviter parfois des amis à la maison, etc.).

Autre mesure de la pauvreté des enfants, "le pourcentage d’enfants vivant dans une pauvreté relative, c’est-à-dire dans des ménages dont le revenu disponible, ajusté en fonction de la taille et de la composition de la famille, est inférieur à 50 % du revenu médian national du pays dans lequel ils vivent". C'est encore l'Islande qui vient en tête (4,7 %), et la Roumanie qui ferme la marche (25,5 %). La France est à 8,8 %. Pour l'organisation internationale, il laut aussi tenir compte des enfants et des jeunes qui "ne vivent pas au sein de ménages, mais dans des institutions, des foyers pour enfants, des logements temporaires, des hôtels ou des hôpitaux, des foyers pour réfugiés ou demandeurs d’asile, des résidences mobiles, dans la rue ou sont en prison" et qui risquent " et qui d’être statistiquement invisibles". Parmi eux, les 4,5 millions d’enfants roms vivant en Union européenne : "L’Espagne, la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie par exemple, ne disposent d’aucune donnée pour contrôler des facteurs tels que les taux de mortalité infantile et le taux d’enfants roms achevant leurs études primaires."

Le rapport de l'UNICEF est téléchargeable sur le site de l'UNICEF, ici

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