Les syndicats de l'Education nationale affichent leur bonne volonté
Paru dans Scolaire le dimanche 20 mai 2012.
"Le président de la République fait de l’Education une priorité. La FSU, première fédération de l’Education nationale, ne peut que s’en féliciter." La lettre que Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, adresse au ministre de l'Education nationale, est bien dans la tonalité des premières réactions syndicales au discours de François Hollande en hommage à Jules Ferry et à la nomination de Vincent Peillon. Les premières organisations qui se sont exprimées sont satisfaites de la perspective ouverte par l'élection présidentielle, et rappellent quelles sont leurs priorités.
Pour la FSU, "il faut en finir avec la compétition scolaire et la sélection précoce (...) Il est nécessaire pour cela de repenser les contenus d’enseignement afin que tous les élèves y trouvent du sens et pour qu’ils répondent mieux aux exigences de notre temps." Bernadette Groison ajoute à une philosophie générale quelques revendications spécifiques, relatives notamment à la médecine de prévention pour les personnels de l'Education nationale ou au fonctionnement des CHSCT.
Le SNALC-FGAF "a fortement apprécié de la part du nouveau Président le rappel des fondements de l'École républicaine", lors du discours d'hommage à Jules Ferry. Il a ensuite "salu[é] positivement la nomination de M. Vincent Peillon comme ministre de l’Education nationale" et il "est disponible et disposé à participer à une réflexion d'ensemble sur les rythmes scolaires dans le premier degré, mais aussi sur le contenu des heures".
La FAEN a pris "acte avec satisfaction des engagements du président de la République" lors de l'hommage à Jules Ferry. De même, Avenir Écoles (CFE-CGC) "a ressenti une grande et forte émotion à l'écoute du discours prometteur du président François Hollande (...)" et se déclare "enthousiaste quant à l’ambition de s’attacher enfin à faire réussir les enfants des secteurs sensibles, banlieues et campagnes abandonnées".
Conformément à sa tradition, la FNEC-FP-FO s'abstient de tout lyrisme et souhaite présenter à Vincent Peillon "les revendications les plus urgentes pour la rentrée prochaine".
Le SNPI (syndicat FSU de l'inspection) contribuera "avec énergie (...) à l'ensemble des chantiers qui permettront (...) de redonner aux enseignants les moyens d'un exercice efficace et ambitieux de leurs fonctions".