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Handicap : augmentation de la scolarisation en milieu ordinaire, difficultés pour les troubles psychiques ou cognitifs.

Paru dans Scolaire, Orientation le vendredi 18 mai 2012.

Les élèves présentant des "troubles intellectuels et cognitifs" ou psychiques sont deux fois moins nombreux dans le second que dans le premier degré et, au-delà de 16 ans, "la scolarisation est peu répandue, quel que soit le handicap". Ces données proviennent d'une note d'information de la DEPP (service statistique de l'Education nationale) qui distingue, à propos de la scolarisation des jeunes handicapés, ceux qui sont porteurs de déficiences d'ordre physique ou qui présentent des troubles de la parole (la moitié d'entre eux), et les élèves porteurs de troubles intellectuels, cognitifs, psychiques ou associés. Les premiers sont à peu près aussi nombreux dans le premier que dans le second degré, 34 et 33 000, tandis que pour les seconds, leur nombre passe de près de 100 000 à moins de 50 000. Les élèves du premier groupe (troubles physiques ou du langage) sont très majoritairement dans des classes ordinaires. A l'age de 6 ans, plus de la moitié des élèves du groupe 2 restent en maternelle, et ils sont ensuite plus souvent scolarisés en "CLIS" (classe pour l'inclusion scolaire); au collège, seul un sur quatre est dans une "classe ordinaire", les autres allant en SEGPA ou dans une "ULIS" et leur niveau scolaire relève alors souvent "de l'enseignement élémentaire". 

Les lycées accueillent en classes ordinaires près de 8 000 élèves du groupe 1, et près de 3 000 du groupe 2. Au total, 210 395 élèves handicapés sont actuellement scolarisés en milieu ordinaire, soit 55 000 de plus qu'avant la loi de 2005. Quatre sur dix d'entre eux dans le premier degré, moins de deux sur dix dans le second degré sont accompagnés par un auxiliaire de vie scolaire, à temps partiel dans 84 % des cas.

Par ailleurs, en 2010, 78 000 élèves, dont la situation n'était "pas compatible avec une scolarisation en milieu ordinaire", étaient dans un établissement hospitalier ou médico-social, dont 6 600 ont "bénéficié d'une scolarisation partagée".

La note d'information 12.10, "La scolarisation des jeunes handicapés", est téléchargeable sur le site du ministère, ici.

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