Il faut repérer les enfants "qui ont un problème" dès le CP (N. Sarkosy)
Paru dans Scolaire, Périscolaire le jeudi 12 avril 2012.
"Je propose qu'aux alentours du CP, on fasse un comité d'orientation, présidé par le directeur d'école ou par le maire, qui distingue tous les enfants qui ont un problème". Dans un entetien au Parisien-Aujourd'hui en France, Nicolas Sarkozy est revenu sur ses propositions en matière d'éducation.
Selon lui, aujourd'hui, sur une génération de 700 000 élèves, "il y en a 100 000 pour qui la classe n'est pas un lieu d'épanouissement". Pour remédier à cette situation, le candidat UMP dit "préférer l'individualisation de la pédagogie à l'uniformisation". Rejetant l'idée du "port obligatoire de la blouse", il rappelle que "tout le monde ne peut pas être traité de la même façon". Il évoque notamment le cas des élèves "dyslexiques" et ceux "qui ont des problèmes de psychologie ou des problèmes sociaux ou comportementaux". C'est pour mieux repérer ces profils qu'il propose la mise en place d'un "comité d'orientation" . Les élèves identifiés bénéficieraient "d'un crédit de 2000 €" pour être suivis individuellement "par des spécialistes".
Les entreprises au CA des universités
N. Sarkosy est aussi revenu sur la question de l'insertion professionnelle des étudiants. Son amélioration passe par "un développement considérable de l'apprentissage", qu'il faudrait étendre "à la fonction publique". Le candidat UMP met en avant la validation des acquis de l'expérience: "on doit pouvoir être ingénieur par la valorisation des acquis professionnels et pas seulement parce qu'on est une bête à concours".
Pour développer les échanges entre l'université et le monde professionnel, le candidat UMP conditionne "l'ouverture des entreprises sur les jeunes" à leur "association" au parcours de formation des élèves. C'est pourquoi il se déclare "favorable à l'entrée des entreprises dans les conseils d'administration des universités".