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Suppressions de postes: le Limousin lance un "cri d'alarme". Le recteur veut renforcer l'alternance à 15 ans

Paru dans Scolaire, Orientation le mercredi 22 février 2012.

Jean-Paul Denanot lance "un cri d'alarme", la région Limousin doit "rendre" 278 postes d'enseignants du premier et du second degrés pour la rentrée 2012, soit 4 % de ses effectifs, plus du double des autres académies. "Ce sont surtout les Rased et les lycées professionnels qui sont touchés", ainsi que les écoles rurales, explique le président de Région qui a refusé de signer la convocation du CAEN (Conseil académique de l'Education nationale). 

En ce qui concerne les lycées, le recteur avait annoncé la fermeture du deux établissements, celui du Mas Jambost à Limoges et l'EREA de Meymac (Corrèze). Devant le tollé, il a reculé, "je ne ferme plus, je me débrouille", aurait-il dit à J-P Denanot. Le recteur a fait valoir qu'on pouvait fermer dans les collèges des sections "DP6" (6 heures de découverte professionnelle) et envoyer ces élèves dans des Dima (dispositif d'initiation aux métiers en alternance, à partir de 15 ans, ndlr). Une quinzaine de sections sont supprimées, "alors qu'elles offraient des débouchés".

Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE, qui participait à la même conférence de presse, s'inquiète du devenir des écoles rurales. Certes, les protestations des élus "y compris de droite", ont limité le nombre des fermetures d'écoles, aux dépens des postes Rased et des remplacements, mais sans qu'il y ait de réflexion globale. "Nous défendons une école bienveillante, et les temps de transport ne doivent pas être inspportables." Il demande un processus de péréquation pour que les taux d'encadrement ne soient pas les seuls éléments de calcul pour les dotations en postes.

Jean-Paul Denanot fait état "d'un peu de découragement"; après des années d'efforts pour éviter le déclin démographique et alors que la région "reprend de la population", il constate que cette politique "attaque la question rurale". Il ajoute : "Il faut que la confiance revienne entre l'Etat et les collectivités." Son homologue d'Ile-de-France a refusé de signé le CPRDF (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles, Etat-Région) et lui-même dénonce un plan "caduc", puisque l'Etat n'a pas respecté sa parole. 

Il annonce toutefois que la Région va expérimenter, sur ses fonds, la mise en place d'une année de transition entre le bac professionnel et l'enseignement supérieur. "Nous allons manquer de techniciens supérieurs et d'ingénieurs si nous ne faisons rien."

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