Pour le Snes, "le projet de loi Grosperrin balaierait dans les faits tous les IUFM "
Paru dans Scolaire le mardi 14 février 2012.
Pour le Snes-FSU, le projet de loi Grosperrin "balaie tous les IUFM". Il l'a dit avec le Snep (syndicat FSU de l'éducation physique) quelques heures avant sa discussion ce mardi 14 février à l’Assemblée nationale. Le syndicat des enseignements de second degré milite pour la remise à plat de la formation et une mastérisation nouvelle, jugeant "catastrophique" la façon dont ont été "lâchés tout seuls et dans les pires conditions" les stagiaires enseignants depuis 2010.
Constatant le recul sensible du nombre de candidats à la formation, le Snes souhaite voir contrecarrer l’effet entonnoir – moins de postes, donc moins de candidats- grâce à l'augmentation du nombre des postes, et à un plan pluri-annuel de recrutements, donc une meilleure "lisibilité". Il égratigne au passage un gouvernement "qui n’a pas anticipé la reprise démographique".
S’agissant des masters en alternance, le Snes a évoqué le désarroi de ceux qui, recalés au Capes une première fois, ont été "utilisés" pour "combler les trous". Certains d’entre eux ont été à nouveau recalés en novembre. Leurs conditions de travail, plaide le syndicat, ne leur a pas permis de préparer l’écrit. Ils sont quinze dans ce cas pour la seule académie de Versailles et terminent l’année sans véritable contrat, et pour certains, sans avoir perçu le moindre émolument.