L'Afrique compte sur sa diaspora et sur le modèle coréen pour développer ses systèmes éducatifs
Paru dans Scolaire, Périscolaire le lundi 13 février 2012.
L'Afrique compte sur la diaspora et sur la Corée pour développer ses systèmes éducatifs. Les journées de préparation à la "Triennale de l'éducation et de la formation", à Ouagadougou (Burkina Faso) ont été marquées par ces deux perspectives. Chaque Etat africain pourrait se doter d’un cadre favorable à la contribution de la diaspora au développement du pays d’origine. La mobilité entre pays africains favoriserait les échanges intra-africains, et une base de données pourrait répertorier les principales compétences de la diaspora qui serait également sollicitée pour la création d’un fonds spécifique.
Quant à la Corée, elle apparaît comme un modèle, puisque, en une cinquantaine d'années, elle est devenue l’une des dix premières économies du monde, alors qu'elle n’est pas particulièrement doté de ressources minières et naturelles. Elle n'entend pas financer le développement africain, mais faire part de son expérience en matière de valorisation du capital humain.
Ces réflexions, sur le rôle de la diaspora et sur le modèle coréen seront exposées, à partir de ce lundi 13 février aux quelque 800 participants, dont plusieurs dizaines de ministres, à la Triennale de l’ADAE (Association pour le développement de l’éducation en Afrique) organisée avec le soutien de la BAD (Banque africaine de développement) et de l'ATR (Agence temporaire de relocalisation).
Le site de la triennale ici.