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Faut-il punir pour contrer le décrochage ? La question est posée par le Journal de Montréal

Paru dans Scolaire, Périscolaire le mardi 06 décembre 2011.

Le Journal de Montréal pose la question : "Faut-il punir pour contrer le décrochage ?" Il constate que "le Québec ne semble pas près d'emprunter pour contrer le décrochage" la même "avenue" que la France, qui "se félicite des mesures coercitives, appliquées depuis un an, contre les parents qui tolèrent l'absentéisme de leurs enfants à l'école". Il rappelle les chiffres avancés par les autorités françaises, "entre janvier et juin derniers, plus de 32 000 parents ont été signalés, puis rencontrés et 165 familles ont vu leurs allocations familiales suspendues".

Dans d''autres pays, "des mesures coercitives ont été mises de l'avant pour lutter contre l'absentéisme et, ultimement, le décrochage scolaire". En Iowa, qui a "le troisième meilleur taux de réussite scolaire des États-Unis" et où "presque neuf garçons sur 10 terminent leurs études secondaires dans les délais prévus", "un parent qui tolère l'absentéisme de son enfant peut être amené devant un juge et être condamné à la prison", les jeunes peuvent être suspendus pendant un mois de leurs activités sportives "s'ils échouent dans une matière", et les parents ont accès aux "notes de leurs rejetons en temps réel, sur le Web".

En Allemagne, où le taux de diplomation est "le meilleur au monde", 95 %, on impose, dans certaines villes, des amendes aux décrocheurs, et l'obligation scolaire a été portée à 18 ans. L'orientation se fait "dès l'âge de dix ans". "Les directions d'école trouvent des moyens créatifs de lutter contre le décrochage, comme cueillir les 'élèves à risque' directement à leur maison ou en leur fournissant un téléphone cellulaire".

Le journal propose d'autres explications à la réussite allemande, notamment la proportion d'enseignants masculins. Au Québec, le taux de diplomation est de 74 %, mais les experts considèrent qu' "on ne peut retirer l'allocation à une famille défavorisée" et que les "lois punitives" peuvent être finalement contre-productives. La ministre de l'Éducation Line Beauchamp n'a pas souhaité "commenter les résultats obtenus en France avec cette nouvelle loi", ni s'exprimer sur la pertinence de leur transposition dans la "Belle province". Le journal se tourne donc vers ses lecteurs. 

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