Les hommes fuient l'enseignement par peur des accusations d'abus sexuels (Québec)
Paru dans Scolaire le jeudi 01 décembre 2011.
Le ministère de l'Éducation québécois devrait rendre ses premiers rapports dans quelques mois, indique "Le Journal de Montréal". Il a été mis en place pour "trouver des stratégies pour recruter plus d'hommes", dont le faible nombre pourrait s'expliquer par la hantise de voir leurs vies brisées par de "fausses accusations d'abus sexuels". Egide Royer, professeur en enseignement à l'Université Laval, met d'ailleurs en garde ceux de ses étudiants "qui travailleront avec des jeunes aux troubles de comportement ou d'adaptation". Ces élèves "sont plus susceptibles d'avoir déjà vécu des abus sexuels et les risques de fausses allégations peuvent être accrus".
Même chose pour les professeurs d'éducation physique, pour qui "la possibilité de contact avec les jeunes est plus grande". L'un d'eux "a fait face, en 2008, à 19 plaintes d'abus sexuels, qui se sont toutes avérées non fondées".
Un psychologue conseille de toujours se demander si ces allégations sont spontanées ou si "la machine à rumeurs" s'est emballée. Il faut voir aussi si "les questions posées à l'enfant par l'école étaient ouvertes et non suggestives". Il considère comme un progrès que les écoles appellent les policiers plus rapidement qu'autrefois. "Ils sont mieux préparés à ce type d'interrogatoire que les écoles."
L'information est donnée par le site Acutalitté (ici).