Une loi pour protéger les enseignants contre les accusations infondées (Grande-Bretagne)
Paru dans Scolaire le lundi 17 octobre 2011.
Le ministère britannique de l'éducation estime à 44 % le taux des accusations portées contre des enseignants par des élèves ou des parents qui sont "sans aucun fondements et destinées à nuire". Et pourtant, dans 20 % des affaires, les enseignants ont été systématiquement suspendus durant le temps de l'enquête. Moins de 5 % des accusations aboutissent à une condamnation. Le Gouvernement veut mieux protéger les personnels accusés de violence ou d'agression sexuelle sur les enfants. Il prépare une loi qui leur garantira le droit à l'anonymat tant qu'ils n'auront pas été mis en accusation. Il a déjà demandé aux chefs d'établissement de signaler aux services de police les élèves coupables d'accusations mensongères.
Selon les données recueillies auprès de 116 des 150 circonscriptions anglaises, Il y a eu, sur une année scolaire, plus de 12 000 accusations d'abus sexuels et près de 2 400 enseignants suspendus le temps de l'enquête, qui, une fois sur deux, a duré plus d'un mois.
L'article du Telegraph, ici.