Tahiti: vers une sortie de crise pour les certifiés de Polynésie?
Paru dans Scolaire le vendredi 09 septembre 2011.
Richard Didier, le haut-commissaire en Polynésie française, refuse l'idée d'une ''guerre'' avec le gouvernement local sur la question des enseignants, et annonce une solution d'attente. Il propose aux 16 professeurs stagiaires qui ont été affectés localement par le Gouvernement polynésien, et en métropole par l'Education nationale, "un report de stage d'une année" ce qui leur permettra "de garder le bénéfice de leur CAPES". Ils seront embauchés sous crédit d'Etat comme contractuels, "aux mêmes conditions qu'un stagiaire capésien, de manière à ce qu'ils puissent être rétribués et qu'ils restent devant les classes dans lesquelles ils ont été affectés cette année".
Il maintient sa décision de déférer au contentieux les arrêtés de nomination pris par le ministre Tauhiti Nena "pour clarifier la situation de ces stagiaires": il y a, dit-il, "un flou juridique qui ne permettait pas de les payer", il faut aussi clarifier "la répartition des compétences entre le ministère de l'Education nationale et le ministère local", et, au niveau national, "éviter tout risque de jurisprudence".
L'Etat pourrait ensuite organiser en Polynésie un référendum sur un transfert de compétences (et de moyens financiers) en matière d'Education.
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