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"Nous sommes prêts à envisager des évolutions" (SNUIPP-FSU)

Paru dans Scolaire le jeudi 25 août 2011.

"Nous sommes prêts à envisager des évolutions", déclare ce jeudi 25 août Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUIPP-FSU, le premier syndicat à tenir conférence de presse pour cette rentrée. Le syndicat estime par ailleurs avoir "gagné une partie de la bataille de l'opinion", essentielle dans cette année électorale. Il dit enfin vouloir une école "stable et sereine".

Le bilan des quatre premières années du quinquennat est en effet marqué par des réformes nombreuses, qui n'ont pas apporté les résultats annoncés, qu'il s'agisse, avec les programmes de 2008, de la réduction de l'échec scolaire, de la formation des enseignants, des taux d'encadrement, des rythmes scolaires... Mais le syndicat ne demande pas le retour en arrière. Il distingue trois leviers du changement, le travail en équipe, le "plus de maîtres que de classes" dans les écoles qui concentrent le plus de difficultés et la formation, initiale et continue, des enseignants. Il est plus sceptique sur les évolutions de structure: ce n'est pas la transformation des écoles en établissements publics qui permettra une meilleure réussite des élèves, ni la constitution d'établissements du socle commun qui fera qu'il y ait plus d'échanges entre les niveaux d'enseignement.

Le syndicat demande toutefois que les directeurs d'école bénéficient d'une aide administrative statutaire, alors que les contrats des EVS (emplois de vie scolaire, sur des contrats aidés) ne sont pas renouvelés, et que 6 000 écoles ont perdu ce soutien. "Nous demandons la réouverture du dossier" (voir le site du SNUIPP), et faute de réponse, le SNUIPP appellera les personnels concernés à "prioriser le travail avec les élèves et les familles". Aux demandes de l'administration, les directeurs pourront opposer un "je réponds quand j'ai le temps".

Il demande aussi pour les enseignants du 1er degré une "indemnité d'équipement professionnel" de 300 € par an, pour couvrir les achats de matériel informatique, de documentation pédagogique et de littérature jeunesse, et pour compenser les inégalités entre communes pour le financement des écoles, un sujet sur lequel les résultats d'une enquête en cours seront dévoilés fin septembre.

Au total il estime que la création de postes d'enseignants surnuméraires dans les écoles qui ont le plus de difficultés, les moyens nécessaires au travail en équipe et ces indemnités représentent l'équivalent budgétaire de 37 000 emplois, auxquels devraient s'ajouter ceux qui seraient nécessaire pour la scolarisation à deux ans et pour les réductions d'effectifs.

Le SNUIPP appelle à la grève contre  les suppressions de postes le 27 septembre, avec les autres syndicats enseignants de la FSU, la CGT, l'UNSA et le SGEN-CFDT. Il espère par ailleurs améliorer son score aux élections professionnelles du mois d'octobre.

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