Le nouveau bureau de la PEEP: les rythmes scolaires, les évaluation, l'intégration des enfants handicapés
Paru dans Scolaire, Périscolaire le jeudi 30 juin 2011.
"Il faudrait laisser au local le choix entre la semaine de 4 jours et 4 jours et demi", ne serait-ce que pour tenir comptes des investissements des collectivités, qui ont parfois beaucoup investi dans les activités périscolaires. Le nouveau bureau de la PEEP (les parents d'élèves de l'enseignement 
public) se présentait ce matin à la presse, après le renouvellement des instances au congrès des 2 et 3 juin. Interrogé sur la question des rythmes scolaires, il laisse entendre qu'il n'y aura probablement pas de changement, car toute modification mettrait "tous les parents dans la rue". Mais il est possible de travailler sur le rythme de la journée, de mettre des activités périscolaires en début d'après-midi par exemple. Quant aux lycéens, peut-on leur infliger des journées que les adultes ne supporteraient pas? Valérie Marty, la présidente, propose que l'on passe à deux zones au lieu de trois pour les dates des vacances...
La PEEP a d'autres axes de travail, parmi lesquels figure l'intégration des enfants porteurs de handicap. Elle estime que, jusqu'à présent, "on a fait du quantitatif", et que les parents sont souvent "très seuls et très résignés", avec le sentiment qu'ils doivent s'estimer heureux que leur enfant soit à l'école, et qu'ils ne peuvent pas en demander plus à l'institution. Elle voudrait monter une conférence sur le sujet, tout comme sur la lutte contre l'illettrisme, où la PEEP voudrait partir de la situation dans l'Île de la Réunion.
L'évaluation et la notation des élèves figurent également parmi ses sujets de préoccupation, et elle espère qu' "à quelque chose malheur sera bon", que l'affaire du sujet de mathématiques au bac S amènera à repenser les épreuves, en donnant davantage de place à la réflexion et à la documentation. Mais, souligne la présidente, 
sur un tel sujet, la fédération doit convaincre à la fois le ministère et les parents, très attachés aux formes traditionnelles de l'examen.
La fédération doit de même accompagner les parents dans leur réflexion sur l'orientation, notamment celle des jeunes filles, beaucoup de parents étant encore réticents face à des métiers traditionnellement masculins.