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Education sexuelle: accord sur les conclusions du rapport parlementaire de B. Poletti

Paru dans Scolaire, Périscolaire le jeudi 26 mai 2011.

Pour le GNIES (Groupe national d'information et éducation sexuelle), le rapport d’information de la délégation du droit des femmes "pose les vraies questions sur la contraception des mineures". Il demande que soient relancées les formations des personnels de l'Education nationale. Il ajoute que "les médecins de l'Education nationale sont prêts à former et encadrer en tant que maître de stage les étudiants des facultés de médecine pour démultiplier les actions d'éducation à la sexualité". Il rappelle que "ces actions sont préconisées dès la maternelle dans la découverte du corps et des relations filles/garçons et à poursuivre tout au long de la scolarité". Le GNIES rassemble des syndicats (UNSA et FSU) et des associations d'enseignants, la MGEN, la FCPE, le Planning familial...

Le rapport, présenté par Bérengère Poletti (députée UMP) constate que "l’appropriation de connaissances sur le corps humain par les élèves français est tardive et théorique" mais que "la force des idées reçues sur la sexualité en général et sur la contraception en particulier ne pourra céder que si des actions ciblées sont menées auprès des plus jeunes des élèves". Or l'implication des recteurs et des chefs d'établissement est très variable. 

Le rapport recense diverses initiatives, telle l'implantation dans un grand centre commercial de Seine–Saint–Denis d'un "espace d’information, d’écoute et de prévention garantissant aux adolescents, un accès aisé et anonyme", ce qui a "permis l’accueil de plus de 16 500 jeunes de 13 à 25 ans en 2008". Il recense aussi tous les obstacles à la contraception, dont la faiblesse du nombre des infirmières scolaires. Il dénonce aussi certaines pratiques médicales, notamment le "tout-pilule" ou les examens gynécologiques indus. Il évoque le rôle joué par les centres de planification et d’éducation familiale et les maisons des adolescents, ainsi que diverses initiatives régionales.

En ce qui concerne la délivrance de la "pilule du lendemain" (une dénomination que la rapporteure récuse d'ailleurs) par les infirmières scolaires, le rapport souligne que "les budgets dédiés à la contraception d’urgence sont très inégaux selon les établissements" et qu' "il est fréquent que les infirmiers ne disposent que d’une seule boîte de contraception d’urgence pour toute l’année".

Le rapportest accessible sur le site de l'Assemblée nationale. 

 

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