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Qu'est-ce qu'un "bon établissement"? Les Etats-Unis devront répondre à cette question

Paru dans Scolaire le mercredi 25 mai 2011.

Les Etats-Unis vont revoir leur politique éducative, et la loi "No Child Left Behind" de George Bush. Au lieu d'évaluer les établissement au seul vu des résultats des élèves aux tests, devraient être pris en compte les progrès réalisés. Barack Obama a choisi pour exemple un collège (au sens français du terme) de Denver (Colorado) qui était le pire de tout l'Etat il y a quatre ans, qui a renvoyé la plupart des enseignants, et s'est affranchi des règles de gestion. Il a intégré des classes de lycée, et il a rapidement amélioré ses résultats, 97% des élèves ont eu leur bac, et neuf sur dix sont allés à la fac, le "collège" au sens américain, rapporte le "think tank" Education Sector, une organisation à but non lucratif et non partisane, dans un dossier où elle cite le président: "C'est ce que font les bonnes écoles, et nous voulons de bonnes écoles partout."

Effectivement, les élèves de cet établissement, nommé Bruce Randolph, ont eu de bien meilleurs résultats que leurs homologues, mais, si on considère les tests, ils sont à la moyenne en lecture, mais très en-dessous en écriture et en maths. Ont-ils vraiment appris ce dont ils avaient besoin pour poursuivre des études? Beaucoup d'entre eux ont des lacunes qui vont les handicaper pour se maintenir dans l'enseignement supérieur et obtenir un diplôme.

Bruce Randolph incarne la difficulté de prendre en compte les progrès des élèves pour évaluer les établissements, ce que tous les Etats et les districts devront faire si le projet d'Obama est adopté. Et l'étude conclut qu'aucune formule mathématiques ne permet de vraiment distinguer la qualité d'un établissement. De plus, si on ajoute aux résultats des tests, les succès aux examens du secondaire, les chances d'accéder au supéreur et d'y réussir, il faut passer dans un espace à trois, puis quatre inconnues. Si on y ajoute la réussite des différents groupes d'élèves, plus ou moins défavorisés, la complexité atteint un niveau "inter-planétaire". Il faudra une "bonne dose de sagesse" aux politiciens pour réaliser la synthèse de toutes ces informations et savoir où et comment intervenir... Reste aussi à comprendre comment Bruce Randolph a obtenu l'an dernier de si remarquables résultats, même si rien ne garantit qu'ils se maintiennent. 

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