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L'Éducation à la sexualité abordée via des conversations entre groupes d'élèves et experts et médecins au lycée d'Héricourt (Haute-Saône)

Paru dans Scolaire, Périscolaire le vendredi 22 avril 2011.

Des élèves de seconde et première du lycée Louis Aragon d'Héricourt (70) peuvent participer, depuis cinq ans, à des "Cafés des sciences", des rencontres d'une heure où ils parlent de sexualité, en petits groupes d'une dizaine d'élèves, avec des intervenants du Pavillon des Sciences de Montbéliard mais aussi des médecins du Centre de dépistage anonyme et gratuit du SIDA (CDAG). "Le Pays" se faisait l'écho le 19 avril dernier d'une rencontre organisée le jeudi 14 avril, veille des vacances de Printemps, notant que "SIDA, IST, contraception et grossesse non désirée sont évoqués mais également des côtés positifs de la sexualité".

"La conversation est le seul moyen de donner une information sur l'intime"

Même si c'est une "petite éducation à la sexualité", comme le souligne le docteur du CDAG, Jean-Marc Maillard, celle-ci apparaît nécessaire au constat, selon un autre intervenant, Pascal Rémond, l'animateur du Pavillon des Sciences, que "les mentalités n'ont pas changé et [qu']il y a un relâchement de la vigilance chez les jeunes". "Des idées fausses relevées sur internet circulent encore et on s'aperçoit que les lycéens ont beaucoup de lacunes." La formule, originale puisqu'elle ne consiste pas en une simple conférence ou un cours magistral, serait un bon moyen à la fois de faire passer les informations mais aussi de rendre les élèves plus libres et ouverts sur ces questions. "La conversation est le seul moyen de donner une information sur l'intime", poursuit ainsi Pascal Rémond, relevant qu'en outre, "en étant extérieurs au lycée, nous pouvons nous permettre un langage direct et parfois cru avec les élèves alors qu'un enseignant et même l'infirmière sont tenus à une certaine réserve". Le médecin estime de son côté que si "cette intervention n'est qu'une petite goutte d'eau dans le message à transmettre", "si on enlève cette goutte d'eau c'est la fin, mais si elle prospère, c'est déjà ça de gagné".

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