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La Royal Society souhaite une meilleure prise en compte des recherches en neurosciences dans les politiques éducatives.

Paru dans Scolaire le vendredi 25 février 2011.

"Les découvertes des neurosciences dans le domaine des apprentissages devraient jouer un rôle beaucoup plus important dans la politique éducative", suggère l'Académie nationale des Sciences du Royaume-Uni (Royal Society) dans un rapport publié le 24 février. L'Académie souhaite également que la formation des enseignants inclue un module sur la façon dont le cerveau fonctionne pour apprendre.

"Les neurosciences permettent non seulement de comprendre comment l'enfant acquiert des compétences en lecture ou en calcul, mais aussi de saisir comment le cerveau apprend à apprendre. L'éducation change le cerveau", estime le rapport . Il souhaite l'incorporation, au sein de la formation initiale et continue des enseignants, de modules présentant "les aspects des neurosciences pertinents pour les éducateurs". Au sein des formations sur les élèves à besoins particuliers, il s'agirait de faire "un point", sous l'angle des neurosciences, sur les difficultés d'apprentissage comme la dyslexie, la dyscalculie et le TDAH.

"Appliquée correctement, cette discipline émergente pourrait avoir des impacts très bénéfiques pour la scolarité, mais aussi au delà". Selon les auteurs, neuroscientifiques, psychologues cognitivistes et spécialistes de l'éducation, les conclusions des neurosciences pourraient soutenir et améliorer les pratiques des enseignants eux-mêmes, en éclairant la manière dont les individus apprennent à l'école, en formation continue, ou au travail.

L'enjeu serait aussi de santé publique: Selon la Royal Society, des médicaments tels que le Ritalin® ou le Modafinil®, classiquement prescrits pour contrer des troubles cognitifs, sont de plus en plus utilisées "off-licence" par des personnes ayant un fonctionnement cérébral normal. Ils seraient ingérés pour surmonter le décalage horaire, réduire le besoin de sommeil, et stimuler la motivation et la concentration. "L'éducation en elle-même est la forme la plus puissante de stimulation cognitive à la disposition de la société", appuie l'académie."Elle est aussi à la disposition de tous".

La Royal Society rappelle que des études constatent des liens très forts entre la stimulation cognitive et la prévention de la démence chez les personnes âgées, mais aussi la capacité à surmonter les traumatismes et à s'adapter aux évènements stressants chez tout individu. Elle invite les chercheurs, praticiens et entrepreneurs privés à échanger leurs connaissances et à collaborer pour développer de nouvelles technologies d'apprentissage efficaces, tels que les jeux d'entraînement cérébral

 

 

 

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