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Plan "Espoir Banlieues": La mise en oeuvre du contrat d'autonomie à l'étude (Dares).

Paru dans Orientation le mercredi 23 février 2011.

"Au cours des premiers mois de sa mise en oeuvre, le contrat d’autonomie semble avoir bénéficié plutôt à un public déjà connu du service public de l’emploi et moins éloigné de l’emploi qu’initialement anticipé", constate une publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), datée du mois de février. Le contrat d’autonomie a été mis en place en juillet 2008 dans le cadre du plan "Espoir Banlieues". Il vise l’accompagnement vers l’emploi durable ou la formation qualifiante de jeunes des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Entre juillet 2008 et mars 2010, environ 25 000 contrats ont été signés dans les trente-quatre départements métropolitains où est déployé le dispositif, selon la Dares. Le contrat autonomie vise 45 000 jeunes à l’horizon 2011.

"Dans certains départements, une partie des jeunes ne sont pas entrés dans le dispositif du fait du fort niveau d’exigence des opérateurs. Par ailleurs, des listes d’attente ont pu se créer", signale la Dares. Au-delà des critères d’éligibilité administrative, l’aptitude du jeune à occuper rapidement un emploi aurait souvent été un critère important pour les opérateurs: "le jeune ne devait pas avoir de freins sociaux ou psychologiques particuliers à l’emploi et son projet professionnel devait être prêt ou proche de la finalisation". Dans certains territoires, "la motivation du jeune et sa capacité à respecter les règles ont été testées avant la signature du contrat d’autonomie", révèle l'étude. La sélection des jeunes a pu s’effectuer à l’issue d’une période de "sas" ou de "diagnostic" d’une à quatre semaines.

Au final, le public accueilli serait apparu aux différents acteurs (acteurs institutionnels ou financeurs du dispositif, principaux partenaires locaux…) "en relatif décalage avec les objectifs initiaux" qui visaient en priorité des jeunes peu ou pas qualifiés, non repérés par le service public d'emploi (SPE), et ne bénéficiant pas des dispositifs de droit commun.

Ce "décalage" avec les objectifs initiaux renvoie, selon la Dares,  à la nature même du dispositif : "la phase d’accompagnement de six mois est souvent jugée trop courte pour une partie du public initialement ciblé et le dispositif apparaît relativement exigeant en termes de travail à accomplir par le jeune".
 

 

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