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Olympiades métiers: les compagnons du devoir

Paru dans Scolaire, Orientation le jeudi 03 février 2011.

A l'origine des "Olympiades des métiers", dont la finale nationale 2011 ouvrait ses portes ce matin à Paris, se trouvent les "Compagnons du Devoir", qui reprennent en 1953 une initiative lancée en Espagne pour revaloriser les métiers par Alberto Vidal en 1950, étendue au Portugal en 52, puis à la France, à la Suisse et à l'Allemagne. En 1970, la France, qui n'est représentée dans les compétitions internationales qu'avec une douzaine de métiers étend son champ en intégrant au processus la Société des meilleurs ouvriers de France (qui s'est depuis retirée). En 1990, les compagnons créent le COFOM (le Comité français des olympiades des métiers, devenu WorldSkills France, présidé par Marie-Thérèse Geffroy) avec divers fédérations professionnelles, les réseaux consulaires, les ministères, les Régions... Les deux autres mouvements de compagnonnage, la Fédération compagnonnique des métiers du bâtiment et l'Union compagnonnique n'en font pas partie. Par ailleurs, les "Compagnons du Devoir" n'ont aucun lien avec le mouvement maçonnique, pourtant issu du compagnonnage.

Les Compagnons du Devoir se sont donné pour objectif de réunir 8 000 candidats, et se félicite d'en être, pour cette édition, à 7 000 qui ont participé aux finales régionales. Une quarantaine de métiers sont concernés, mais pas les boulangers ni les couvreurs, puisque, pour qu'un métier soit pris un compte, il faut que le cahier des charges correspondant  soit approuvé par 12 pays au moins.

Interrogé par ToutEduc sur le très faible nombre de candidats "issus de la diversité", Michel Guisembert, "premier conseiller" des "Compagnons du Devoir" répond: "Il faut le constater, et s'en étonner". Il ajoute que de nombreuses démarches ont été faites en direction de ces publics, avec "des résultats moyens". Il nous fait remarquer également le faible pourcentage de jeunes femmes, ce qu'il explique par la difficulté, en France de les faire embaucher. Les entreprises, notamment les petites, ont du mal à faire face aux obligations légales, du type "toilettes séparées".

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