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Loi Ciotti sur l'absentéisme: condamnation unanime du CSE.

Paru dans Scolaire, Justice le vendredi 28 janvier 2011.

Réuni le 27 janvier, le Conseil Supérieur de l'Education (CSE), composé des représentants des enseignants, des enseignants-chercheurs, des autres personnels, des parents d'élève, des lycéens, des étudiants, des collectivités territoriales, et d'associations, condamne de manière unanime de la loi Ciotti sur l'absentéisme. Selon le SNUipp-FSU, le CSE manifeste ainsi "son indignation" après la parution du décret qui permet de suspendre ou de supprimer le versement des allocations familiales en cas d'absence répétée des enfants. Les 53 voix présentes ont condamné le texte.

Dans le prolongement de cette réunion, le SNUipp rappelle son opposition déterminée à ce dispositif. "Pour beaucoup de familles, en 2011 dans notre pays, les allocations familiales permettent d’assurer à leurs enfants le minimum en terme de droits fondamentaux : logement, nourriture, santé", estime le syndicat.

La FCPE se félicite également: "Chacun sait pertinemment qu’aucune application de ce texte ne fera revenir en classe les enfants dits absentéistes !" Elle demande aux parlementaires de revenir sur la loi Ciotti.

"Aucune absentation n'est enregistrée par le CSE. Au moment du vote, nous étions 53 représentants a voter unanimement contre la loi Ciotti", indique t-on du côté du SNUipp, qui précise que certains organismes, le SNALC notamment, ne se sont pas présentés lors du vote. "Le syndicat avait fait connaitre préalablement son avis divergent".

Par communiqué de presse daté du 27 janvier, le SNALC souligne que "d'un point de vue purement formel, le vote sur une circulaire dans un CSE est nul et non avenu". Il affirme en outre "son soutien à une politique de responsabilisation financière des familles", qui s'appliquerait "à l'ensemble des familles défaillantes", y compris "celles qui ne bénéficient pas des prestations concernées", et serait élargie "aux cas de violences graves ou de dégradations volontaires".

 

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