Un programme d'accueil pour les enfants de primaire, Success for Kids (SFK) cherche à renforcer la résilience des élèves.
Paru dans Périscolaire le jeudi 16 décembre 2010.
"SFK aide les enfants à améliorer leurs résultats scolaires mais également leurs compétences sociales et relationnelles", conclut une recherche scientifique américaine menée par Rand labor and population, un organisme à but non-lucratif. Ce programme SFK, développé dans plusieurs pays, aux USA, en Amérique latine et en Europe, vise la résilience des élèves via le développement de ressources intérieures et de relations positives avec les autres. Objectifs visés: l'intensification des rapports sociaux et la diminution des troubles du comportement. Il concernerait actuellement 7000 enfants de toutes nationalités.
Le premier niveau du programme comporte 10 cours hebdomadaires gratuits de 90 minutes, destinés à des enfants agés de 6 à 14 ans enrôlés dans des activités périscolaires. "Des jeux structurants et des activités enseignent l'idée de cause à effet, le contrôle du comportement réactif, l'importance de l'échange avec les autres", résume l'organisme d'évaluation.
Les cours sont basés sur des méthodes d'enseignement incluant des histoires, des marionnettes, de la musique, des activités manuelles, "dans le but de stimuler des modes d'apprentissage auditifs, kinesthesiques [qui concernent la sensation de mouvement des parties du corps], et visuels". Il poursuit plusieurs buts: accroitre chez les jeunes la conviction de pouvoir influencer leur futur; développer chez eux des connaissances, attitudes et capacités propres à générer des choix positifs, développer le souci de l'autre et l'empathie, ainsi que la qualité des interactions familiales (participer à des activités communes, savoir demander la permission...).
Le programme aurait des effets "moyens à conséquents" sur les capacités d'adaptation des élèves, ce qui inclut: les compétences sociales, l'affirmation de soi, la communication."Un point intéressant est que ce programme affecte positivement les capacités scolaires, même si SFK n'est pas une intervention à visée académique." SFK améliorerait ainsi plus particulièrement les capacités d'apprentissages, réduisant les problèmes d'attention des enfants. Le rapport, qui analyse la persistance de ces effets 12 mois après, souligne les bénéfices plus réduits s'agissant des problèmes de comportement et de "sur-extériorisation" du mal-être.