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Syndicats, associations, collectivités territoriales réclament ensemble "un grand projet national pour l’enfance et la jeunesse".

Paru dans Scolaire, Périscolaire, Orientation le jeudi 07 octobre 2010.

Il sera présenté officiellement le 19 octobre, lors d’un appel à la nation et aux responsables politiques. Ce "grand projet national pour l’enfance et la jeunesse" rassemble une cinquantaine d’organisation, parmi lesquelles les syndicats CGT, CFDT, Unsa et FSU, la FCPE, les syndicats lycéen et étudiant UNL et UNEF, la plupart des associations d’éducation populaire, ATD Quart Monde, ou encore les 80 villes du Réseau français des grandes villes éducatrices. Les signataires proposent 18 mesures "pour faire de l’éducation la priorité des politiques publiques".

"L’historien de l’éducation que je suis peut affirmer sans la moindre hésitation que cet Appel n’a aucun précédent historique. De près ou de loin", souligne Claude Lelièvre sur son blog, notamment, estime t-il, parce que cet accord réunit auprès des acteurs éducatifs "des organisations relevant des collectivités locales telles que l’ANDEV (Association nationale des directeurs de l’éducation des villes ) ou le RFVE ( Réseau français des villes éducatrices)".

Le quotidien La Croix a pu prendre connaissance des 18 mesures proposées. Le collectif réclame une "loi d’orientation et de programmation pluriannuelle pour l’enfance et la jeunesse"; une réorientation des moyens "en faveur des territoires et des jeunes subissant aujourd’hui des inégalités et des discriminations" en privilégiant le collège et l’école primaire;  un confortement de la maternelle "dans ses missions et ses spécificités, dès 2 ans pour les enfants dont les parents le souhaitent", ainsi que la "refondation" de la réforme du lycée, qui consisterait dans une large mesure à approfondir les changements engagés (rééquilibrage des disciplines, aide et accompagnement individualisé, refus d’une hiérarchie des filières).

Autre point soulevé: celui de l'opportunité d'allonger l’obligation de scolarité après 16 ans, pour atteindre l’objectif de 0 % de sorties du système sans qualification reconnue. Un débat que le collectif présente mais ne tranche pas.

il s'agira d'un "pro­jet com­plet, cohé­rent" qui "ras­semble petite enfance et école mater­nelle pour défi­nir et construire un ser­vice public petite enfance de 0 à 6 ans", pose également le collectif qui, signale Claude Lelièvre, aborde de front à plusieurs reprises dans ce texte la dimension "locale" des décisions à mener.

"Il reste à savoir si l’ambition qui est la sienne pourra être tenue : faire que cette irruption unifiée de nombre d’organisations de la 'société civile' contribue à susciter un grand débat national et à placer l’éducation - et l’Ecole - comme une question majeure des prochaines élections présidentielles, et dans le sens souhaité. L’Appel de Bobigny n’aurait pas alors seulement aucun précédent historique ( ce qui est déjà en soi remarquable, et un signe des temps) : il aurait un rôle historique", estime l'historien.

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