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L'enseignement catholique dénonce le caractère intrusif des inspections, le CNAL dénonce la prise de parole d'un organisme non officiel

Paru dans Scolaire le mercredi 10 décembre 2025.

Tout en reconnaissant qu'il "ne peut y avoir de liberté sans contrôles", le secrétariat général de l'enseignement catholique dénonce de "nombreux abus d’autorité" lors des inspections d'établissements privés sous contrat : "Cette situation est délétère et doit impérativement cesser", ajoute-t-il. Il a demandé qu'une mission parlementaire se penche sur ces "abus".

Il livre plusieurs témoignages émanant d'établissements et faisant état de l'arrivée de "8 ou ou 10, jusqu’à 15 ou 16" contrôleurs qui arrivent "simultanément" et "sans prévenir" et qui "se dispersent dans toutes les salles sans pouvoir être accompagnés d’un responsable de l’établissement, prenant des photos, s’adressant aux élèves ou aux enseignants avec des questions parfois très orientées" et qui "donnent le sentiment d’intrusions dans la vie de l’établissement". Le SGEC évoque également l'attitude d'IEN (inspecteurs de l'Education nationale) faisant témoigner des enfants "très jeunes", "en tête à tête avec eux" à propos de leur vie à l’école.

Il s'inquiète davantage peut-être de "remises en cause systématiques des libertés pédagogiques des établissements privés", par exemple, dans plusieurs académies, l' "obligation de calquer la durée de la journée scolaire sur celle de l’école publique", de ménager "une pause méridienne calibrée à une heure trente comme dans le public". Suivent des "injonctions qui visent à neutraliser toute expression de l’identité catholique des établissements (...). Dans bon nombre de rapports, il est recommandé de modifier les projets d’établissements pour les rendre 'lisses' et exempts de toute référence chrétienne". 

Le CNAL réagit vivement à cette interpellation du SGEC qui met en cause le travail des inspecteurs. Ceux-ci "ne font qu’appliquer la loi : vérifier que le contrat demandé par les établissements privés - et accepté librement par eux - est respecté. Si certaines questions 'dérangent', c’est bien qu’elles révèlent des dysfonctionnements." Il "appelle le ministre de l’Éducation nationale à faire cesser les prises de parole d’un organisme non officiel".

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