Budget de Jeunesse & Sports : Marina Ferrari reconnaît des difficultés
Paru dans Scolaire, Périscolaire le mardi 04 novembre 2025.
Le budget du ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative est "perfectible", assure Marina Ferrari. La ministre était entendue hier 3 novembre par la Commission des affaires culturelles et de l'éducation et elle a, à plusieurs reprises, assuré qu'elle était ouverte au débat, notamment sur le Pass Sport et son "recentrage" sur les plus de 13 ans. Elle estime qu'il y a eu "une erreur de faite". Il s'agissait de donner des moyens à la lutte contre le décrochage des pratiques sportives des 14 ans et plus, mais la mesure n'a pas "fait bouger les chiffres", à en juger par les premières évaluations. Elle attend les résultats d'une étude plus fine d'ici la fin décembre pour un redéploiement éventuel vers les plus jeunes, mais dans la limite du budget, avec peut-être un ciblage sur les enfants de familles en difficulté.
Elle admet par ailleurs que la réduction du budget du service civique est uniquement due au contexte; alors qu'étaient financées 150 000 missions en 2024, 135 000 cette année, seules 110 000 le seraient l'année prochaine.
Autres victimes du contexte budgétaire, les "colos apprenantes", pour lesquelles elle tente de dégager des moyens en sollicitant les CAF (caisses d'allocations familiales).
De même, les moyens alloués au mentorat sont en baisse, de 29 à 24,5 M€.
Sur les PEDT (projets éducatifs de territoire, la ministre considère qu'il faut, en s'appuyant sur la convention en cours, "repenser les articulations" entre les temps de l'enfant pour arriver à "une véritable continuité éducative", ce qui suppose d'associer "tous les acteurs" au plan local, voire au plan national, mais aussi de "valoriser les temps péri et extrascolaires", ainsi que "les professionnels de l'éducation".
Sur les deux heures de sport au collège, Marina Ferrari reconnaît des difficultés de mise en oeuvre, mais assure que c'est "un bon dispositif", sur les APQ (les 30 minutes d'activité physique quotidienne), "il faut qu'on travaille davantage avec les équipes pédagogiques", ajoute-t-elle.
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