L'enfant est un citoyen, les Villes doivent favoriser son émancipation (RFVE)
Paru dans Scolaire, Périscolaire, Culture le jeudi 25 septembre 2025.
"A l'approche des élections municipales 2026", les élu.e.s du RFVE publient un "texte d'orientation" pour "faire le point sur les valeurs et principes" qu'ils et elles défendent". Le "réseau français des villes éducatrices" est porteur d'une conception de ce qu'est un enfant ou un jeune, il promeut "une éducation qui favorise son émancipation en tant que citoyens à part entière" comme l'affirme la CIDE, la Convention internationale des droits de l'enfant. Celui-ci n'est pas seulement le membre d'une famille, il est de la cité. La Ville doit donc mettre en oeuvre des "alliances éducatives avec tous les acteurs" qui contribuent à "favoriser la continuité éducative", pour le protéger mais aussi pour veiller à ce qu'il puisse exercer ses droits.
Comme entité politique, la Ville a donc une responsabilité en matière d'éducation, au sens large du terme, elle est le bon niveau pour repérer les besoins de certains enfants, pour accompagner les parents, y compris ceux qui vont bien, pour lutter contre les déterminismes, favoriser la cohésion sociale, la mixité scolaire...
La ville doit donc être accessible aux enfants, y compris les plus fragiles, et ceux-ci doivent pouvoir être dans la rue, dans un musée, au cinéma, sans être en danger et sans que leur présence étonne ni soit considérée comme gênante. Mais elle doit aussi répondre aux urgences du moment, lorsque des enfants sont à la rue, sont victimes de violences, subissent les effets de la pauvreté, quand, plus globalement, le pays "maltraite ses enfants". Elle doit aussi répondre aux questions très concrètes que posent la crise démographique et le changement climatique, par exemple en isolant des bâtiments scolaires et en les repensant pour en mutualiser les espaces, y installer par exemple une crèche...
Le site du RFVE et son plaidoyer pour "des villes engagées pour la pleine citoyenneté des enfants" ici