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Prières en classe, les propos de G. Prévost (SGEC) contestés par le SNEC-CFTC et par le ministère

Paru dans Scolaire le mercredi 24 septembre 2025.

Le SNEC-CFTC "exprime sa surprise face aux propos tenus par le nouveau Secrétaire général, Guillaume Prévost (...) évoquant la possibilité de dire une prière en début de cours". Le syndicat national de l'enseignement chrétien considère que la loi Debré et le Code de l’éducation "ne permettent pas de dire une prière sur les heures d'enseignement relevant de l’État". Il invoque l'article L.442-1 du code de l'Éducation ("Dans les établissements privés qui ont passé un des contrats prévus aux articles L. 442-5 et L. 442-12, l'enseignement placé sous le régime du contrat est soumis au contrôle de l'Etat. L'établissement, tout en conservant son caractère propre, doit donner cet enseignement dans le respect total de la liberté de conscience. Tous les enfants sans distinction d'origine, d'opinion ou de croyances, y ont accès."

Il en conclut que "des temps de prières peuvent être proposés, mais uniquement sur la base du volontariat, et en dehors des heures de cours" et il ajoute que les enseignants étant "des agents publics", "ils sont soumis à l’obligation de neutralité", comme le rappelle l’article L.121-2 de l’ordonnance du 24 novembre 2021 : "Dans l’exercice de ses fonctions, l’agent public est tenu à l’obligation de neutralité. Il exerce ses missions dans le respect du principe de laïcité. À ce titre, il s’abstient de manifester ses opinions religieuses. Il est formé à ce principe, traite de façon égale toutes les personnes et respecte leur liberté de conscience ainsi que leur dignité."

L'organisation syndicale "regrette par ailleurs que la formation à la laïcité dans l’Enseignement catholique ait pris beaucoup de retard".

Notre consoeur du Café pédagogique a interrogé le ministère. Celui-ci a précisé qu'un temps de prière "est considéré comme un enseignement religieux" et "ne doit pas avoir lieu sur les temps de cours", que des intervenants extérieurs peuvent contribuer à l'EVARS, mais "à condition d’être agréés par l’État ou reconnus par les rectorats". Il ajoute que, contrairement à ce qu'a affirmé G. Prévost, "les circulaires ministérielles relatives à la mise en œuvre des programmes officiels s’appliquent à l’ensemble des établissements d’enseignement privés sous contrat".

 

 

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