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Les attitudes envers les jeunes de milieux modestes influencent leur accomplissement scolaire à 16 ans.

Paru dans Scolaire, Périscolaire, Orientation le lundi 20 septembre 2010.

"Il est maintenant largement accepté, dans la littérature économique et ailleurs, qu'un manque immédiat de revenu ou d'accès à d'autres ressources financières pendant les années adolescentes n'est pas totalement responsable de l'écart socio-économique dans la réussite scolaire des jeunes, pas plus qu'il ne conditionne leur choix de poursuivre leurs études après la scolarité obligatoire ou celui d'aller à l'université", notent Haroon Chowdry, Claire Crawford et Alissa Goodman, dans une étude anglaise menée par l'Institut des études fiscales (Institute for Fiscal Studies). "Nous constatons que les écarts scolaires observés à 16 ans entre les enfants issus de familles aisés et défavorisées, sont reliés, pour deux tiers, au contexte familial et à la parentalité. Cela suggère que les investissements faits le plus tôt dans la vie des jeunes sont ceux qui expliquent principalement les écarts scolaires pendant les années adolescentes. L'implication principale, en terme politique, de cette étude est que les interventions faites avant la fin de l'école primaire pour réduire les écarts entre les enfants aisés et défavorisés sont plus efficaces que les interventions faites pendant les années adolescentes".

L'étude brittanique s'appuie sur une enquête longitudinale qui a suivi environ 15000 jeunes anglais scolarisés dans le secondaire, âgés de 13 à 14 ans (Longitudinal Study of Young People in England (LYSPE)), pour interroger la manière dont  les attitudes et comportements observés chez les parents et les enfants de milieux différents (à savoir: aspirations en terme d'éducation, interactions à la maison, relations familiales, croyances dans les capacités, comportements à risques...) est suceptible d'expliquer pourquoi les enfants de familles aisées ont des meilleurs résultats que les autres dans le secondaire, et pourquoi cet écart ne cesse de s'accroitre tout au long du second cycle. "Toutes abilités naturelles considérées, les jeunes ont plus de chance de réussir le GCSE si leurs parents pensent qu'ils ont les capacités de poursuivre des études secondaires; partagent avec eux des repas et des sorties; ne se querellent que rarement avec eux, et mettent à leur disposition du matériel éducatif, comme l'ordinateur ou l'accès internet".

L'étude complète est consultable ici.

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